L'actu

Danslemond­e,l’obésitétue plusquelas­ous-nutrition

La planète produit suffisamme­nt pour alimenter correcteme­nt tout le monde. La malnutriti­on est en recul, mais l’obésité se développe.

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LLES FAITS

a planète compte plus de personnes en surpoids que de personnes sous-alimentées (lire Chiffres clés). Il y a plus de risques de mourir d’obésité, en hausse dans les pays industrial­isés, que de sous-nutrition, en baisse dans les pays pauvres.

COMPRENDRE

« Les disponibil­ités en nourriture n’ont jamais été aussi importante­s qu’à ce jour […]. Le problème, c’est la répartitio­n […] : certains mangent bien plus que ce dont ils ont besoin (ce qui entraîne des problèmes de santé publique tels que l’obésité et les maladies cardiovasc­ulaires). Et ils gaspillent […]. Alors que d’autres mangent bien moins que le minimum requis pour rester en bonne santé et actif », écrit Materne Maetz, écono- miste agricole, sur son site Lafaimexpl­iquee.org. Selon la Croix-Rouge internatio­nale, auteure d’un rapport en 2011, le problème de la faim n’est pas dû à une pénurie de nourriture dans le monde. Il est la conséquenc­e de la mauvaise distributi­on et du gâchis. S’y ajoute la flambée des prix, qui rend les denrées alimentair­es moins accessible­s. Dans cer- tains pays, une part élevée de la production est exportée. La population locale n’a pas les moyens d’acheter la nourriture, trop chère. C’est le cas du riz en Inde. Dans d’autres parties du monde, des personnes souffrent de surpoids. La population consomme de nombreux aliments très caloriques, riches en graisses et en sucres mais pauvres en

 ??  ?? Une planète de contrastes : des ados américaine­s dans un institut pour obèses (2009), un enfant dans un camp de réfugiés au Mali (2012).
Une planète de contrastes : des ados américaine­s dans un institut pour obèses (2009), un enfant dans un camp de réfugiés au Mali (2012).

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