“Pour rassurer Zendaya, je lui ai raconté des blagues et on a dansé sur du rap!”

Comment décririez-vous l’univers de Dune ?

Timothée Chalamet : À la base, c’est un roman de science-fiction de Frank Herbert publié en 1965. À une époque où l’on ne se préoccupait pas trop de l’environnement, cet auteur a constaté que les dunes gagnaient du terrain sur les côtes de l’Oregon, aux États-Unis, et que plus rien ne repoussait. C’était un visionnaire ! Dune se déroule dans un monde interstellaire où des familles nobles dirigent des planètes. Les voyages spatiaux sont possibles grâce à l’Épice, substance puisée dans le sol d’Arrakis, une planète désertique incroyablement dangereuse. En plus d’être inhospitalière, Arrakis est habitée par des vers des sables géants attirés par les sons répétitifs. Cela rend périlleuse l’extraction de l’Épice.

Vous retrouvez Zendaya. Racontez-nous…

Nous avons été très complices tout de suite, et tous les deux scotchés par la taille des décors le premier jour ! Pour la rassurer, je lui ai raconté des blagues et nous avons dansé sur du rap. Pour le premier volet, elle n’était restée qu’une semaine sur le tournage. Dans cette seconde partie, elle est bien plus présente. Mon personnage ne la voit plus en rêve : elle va être à ses côtés. Leur histoire d’amour est au coeur du film.

Hormis les scènes de combat, qu’est-ce qui a été le plus difficile ?

Un long monologue en chakobsa, l’une des langues imaginaires du film. J’ai mémorisé le texte en anglais, puis traduit chaque mot dans ma tête.

Et votre costume ? Il n’a pas l’air très pratique…

Il permet à mon personnage de survivre dans le désert. Il recycle l’eau émise par le corps pour la rendre potable et la garder en réserve. Ses concepteurs ont réussi à le faire paraître à la fois primitif et moderne.

Est-il vrai qu’à l’école vous étiez un rebelle ?

Vers 13 ans, j’éprouvais un vrai mal-être. J’étais en colère contre tout. À commencer contre moi-même, parce que je ne comprenais pas pourquoi j’étais dans cet état. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que j’avais besoin de jouer. C’était la seule chose qui me procurait un bonheur immédiat!

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