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“Nora est une femme forte, mais elle reste avant tout humaine”

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Comment définirais-tu le personnage de Nora dans Mercato ?

Manon Azem: Nora est hyper-contempora­ine. C’est une meuf simple, que tu peux croiser dans la rue. Quand on m’a parlé du rôle, on m’a tout de suite dit que c’était une femme forte. Mais, au final, j’ai fait une déconstruc­tion du personnage: Nora n’est pas que force et dureté. Elle est avant tout humaine. Elle fait des cascades mais elle a des faiblesses, de l’humour, des névroses. Elle dit ce qu’elle pense, elle mange ce qu’elle veut, elle n’écoute qu’elle. C’est une meuf d’aujourd’hui. Elle prend soin des gens qu’elle aime. Et puis, elle est un peu « badass » !

Peux-tu nous présenter la série du point de vue de Nora ?

C’est l’histoire d’une jeune femme qui se retrouve à la tête d’une brigade de police à Marseille, avec pour collègues ses « frérots », ses deux meilleurs amis. Mais cette équipe est incontrôla­ble. Un capitaine venu de Paris est chargé de les superviser, alors que Nora est certaine de pouvoir assurer seule. Elle est obligée de travailler avec ce mec, qui est pénible, dépassé par les événements, qui a peur constammen­t. Elle va devoir gérer ce gars, son équipe, sa vie perso, son passé…

Le tournage s’est-il bien passé ?

Carrément! Il a duré trois mois. C’était long et intense au niveau physique, mais je me suis très bien entendue avec Arnaud [Ducret], qui joue le capitaine débarquant à Marseille. À la fin, même si j’étais épuisée, je me levais en souriant à l‘idée de le retrouver, car je savais qu’il allait me faire 15000 blagues dans la journée, prendre 50 accents différents… C’est un clown, dans le bon sens du terme. Il arrive à insuffler de l’énergie quand tu n’en as plus du tout. Pourtant, on ne se connaissai­t pas avant le tournage. C’est une personne en or!

As-tu un souvenir de tournage marquant ?

Les scènes dans l’avion ont été géniales ! On les a jouées en studio, dans des décors très réalistes, avec de faux nuages. Nous étions comme des enfants, comme si on était dans les airs entre la réalité de la fiction et celle de la vraie vie. C’est un très bon souvenir.

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