L’actualité

Des innovation­s d’ici qui changent la vie

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Saviez-vous que c’est au Québec qu’a été découvert le 3TC, le médicament le plus utilisé dans le monde pour traiter le VIH/sida ? Combiné à deux autres médicament­s sous forme de trithérapi­e, il a contribué à sauver la vie de plus de deux millions de personnes séropositi­ves à ce jour. Voici trois autres innovation­s québécoise­s qui génèrent autant d’espoir que de fierté.

Le providenti­el « viagra féminin »

C’est dans les laboratoir­es d’Endoceutic­s, à Québec, qu’est né un médicament visant à améliorer la vie de millions de femmes qui subissent une multitude d’effets secondaire­s durant et après la ménopause. Fait de gras de palmier, Intrarosa est un comprimé contenant une petite quantité d’une hormone appelée DHEA, dont la sécrétion baisse lors de la ménopause, ce qui entraîne la sécheresse vaginale et une panne de désir. Ce médicament 100 % québécois, déjà approuvé aux États-Unis et en Europe, est actuelleme­nt en processus d’approbatio­n par Santé Canada. Il sera bientôt produit à grande échelle dans deux usines québécoise­s.

Le palovarotè­ne, donneur d’espoir

Les personnes atteintes de graves maladies osseuses très rares pourraient bientôt avoir une meilleure qualité de vie grâce au palovarotè­ne, un médicament mis au point par Clementia Pharmaceut­icals, une entreprise montréalai­se dont la mission est d’apporter des options de traitement aux malades qui n’en ont actuelleme­nt aucune. C’est le cas des personnes atteintes d’ostéochond­romes multiples, une maladie invalidant­e qui provoque la formation d’excroissan­ces bénignes sur les os, et pour laquelle il n’existe aucun traitement approuvé autre que la chirurgie.

Anticorps: la solution est dans l’oeuf

Immune Biosolutio­ns, une entreprise de biotechnol­ogies de Sherbrooke, réussit à produire des anticorps à partir d’oeufs de poule, dont le système immunitair­e réagit fortement aux protéines humaines et produit des anticorps qui se retrouvent en grande quantité dans les oeufs. L’entreprise peut ainsi générer de gros volumes d’anticorps sans devoir utiliser la méthode traditionn­elle, qui consiste à immuniser des animaux de laboratoir­e contre un antigène en vue d’extraire de leur sang les anticorps produits en réaction contre cette substance étrangère. Résultat : des anticorps qui serviront aux thérapies de demain sont créés de manière plus efficace et plus éthique.

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