L’actualité

Trois questions à Émilie Perreault

Dans son livre Faire oeuvre utile, paru l’an dernier, Émilie Perreault racontait des histoires de gens dont la vie a été profondéme­nt changée par une oeuvre d’un artiste québécois, comme un tableau de Marc Séguin ou une chanson d’Ingrid St-Pierre. Ces réc

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Aviez-vous la série en tête dès le départ ?

Quand le livre est sorti, plusieurs producteur­s m’ont écrit, dont Brigitte Lemonde, de Zone3, et on avait exactement la même vision pour la série. Pour moi, ce n’était pas un talk-show avec des vedettes ou un groupie qui rencontre son idole. Il fallait que ce soit documentai­re et qu’on mette en valeur les gens du public, puisque ce sont eux, les personnage­s principaux de mes histoires.

Pour ceux qui ont lu le livre, qu’est-ce que la série télé offre de plus ?

Même si on a lu l’histoire de la grand-maman de Martin, qui souffrait d’alzheimer, ou celle d’Annick, qui a perdu son conjoint à la veille de son accoucheme­nt, la série permet d’entendre leur voix, leur émotion. On ajoute une discussion entre l’artiste et les gens du public. Dans le livre, c’est raconté dans de courts chapitres, mais là, on prend le temps d’approfondi­r, ce qui apporte un autre éclairage.

Quelles histoires s’ajoutent à celles racontées dans le livre ?

Il y a celle du père d’un garçon autiste de 12 ans. La femme de cet homme a écrit à François Pérusse en lui disant : « Merci, les seules fois où je vois mon mari sourire, c’est quand il écoute vos capsules, parce que le quotidien à la maison est difficile. » Il y a aussi une dame qui a perdu sa fille de 41 ans subitement. Véronique était maman de deux petits garçons. Elle avait acheté des billets pour un spectacle de Patrice Michaud avant sa mort. Sa mère, Diane, a assisté au spectacle à sa place, et la chanson « La saison des pluies », sur le deuil, a eu une résonance vraiment forte chez elle. À compter du 26 octobre à ICI ARTV.

(Valérie Thérien)

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