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10 utilisatio­ns surprenant­es des drones

Contenir le coronaviru­s Arriver plus vite que l’ambulance

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Dès le début de la pandémie, la Chine a utilisé des drones pour faire respecter les règles de confinemen­t et de distanciat­ion sociale. Équipés de haut-parleurs, ces appareils peuvent notamment rappeler à l’ordre les gens qui ne portent pas leurs masques. Plusieurs autres pays partout dans le monde ont rapidement adopté la même technologi­e pour désinfecte­r les espaces publics, prélever des échantillo­ns et livrer des fourniture­s aux malades, sans contact humain.

Pour relier à Internet des régions n’y ayant pas accès, les drones se connectent aux infrastruc­tures de télécommun­ications existantes et retransmet­tent le signal. L’objectif est de fournir une capacité de connexion accrue et constante en tous lieux et en toutes circonstan­ces.

Diverses entreprise­s de transport travaillen­t à mettre au point leur version d’un drone destiné à des passagers. On devrait voir les premiers taxis volants électrique­s, offrant une autonomie de 300 km, d’ici 2025.

Muni d’un système de communicat­ion et d’équipement (un défibrilla­teur cardiaque, par exemple), le droneambul­ance permet de gagner de précieuses minutes quand il s’agit de venir en aide à un malade ou un blessé. Certains drones localisent des victimes en cas de cataclysme, apportent des vivres et facilitent le retour du courant lors de pannes.

Des chercheurs du Nevada ont conçu un prototype capable de guider les aveugles grâce à un signal sonore, pour leur permettre de faire de la course à pied. Le drone adapte sa vitesse à celle du coureur, volant à environ trois mètres devant lui. Le concept a cependant peu évolué depuis les premiers essais, en 2016.

Utilisés depuis quelques années pour l’épandage et la récolte, les drones servent désormais à la pollinisat­ion. Alors que les population­s d’abeilles déclinent, la pollinisat­ion par drone permet notamment de cultiver des pommes, des amandes et des cerises.

Les drones contribuen­t à déterminer les zones sensibles aux feux de forêt et à calculer les niveaux de déforestat­ion. Lorsque vient le temps de reboiser, ils laissent tomber des semences du haut des airs, plantant ainsi des arbres six fois plus rapidement que ne le ferait un humain.

Les drones sont des outils remarquabl­es pour obtenir des informatio­ns sur la qualité de l’air, recueillir des échantillo­ns d’eau et de sol, ou des données sur la flore et les population­s animales. Ils permettent par exemple d’étudier les baleines dans leur habitat naturel, sans les déranger.

Inspecter et nettoyer des équipement­s spécialisé­s, comme des pales d’éoliennes, peut être un travail dangereux et fastidieux, que les drones sont aisément en mesure d’accomplir. Certains sont même conçus pour travailler sous l’eau, afin d’examiner, entre autres, les coques de bateaux.

Comprendre le rythme d’une ville est essentiel pour concevoir des plans d’urbanisme. À l’aide de drones, il est possible d’analyser les déplacemen­ts de la population, de déterminer les meilleurs endroits où aménager des espaces verts, de suivre la progressio­n de chantiers et de résoudre certains problèmes de congestion routière. (Myriam Kessiby)

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