« Ils ont fait du grabuge », selon le député Yves St-Denis
« Inacceptable, je condamne ce genre de geste. Les gens ont le droit de manifester en autant que ça se passe dans l’ordre. C’est une attaque, il y a des choses de brisées. »
C’est ainsi que s’exprimait le député d’Argenteuil, Yves St-Denis, que nous avons joint au téléphone pour qu’il nous dise la suite qu’il pensait donner à la démarche des manifestants. Il a plutôt parlé d’un acte de vandalisme et a noté que ce sont malheureusement les fonds publics qui vont servir à réparer « les dégâts causés ».
Décrivant la situation dans laquelle les protestataires auraient mis son bureau, il a soutenu qu’il s’agissait de l’intimidation pour ses employés qu’ils ont affectés psychologiquement. « Ils ont brisé un cadre de Couillard, ils ont viré mon bureau à l’envers, ils ont garoché ma chaise par terre, ils ont fait du grabuge et ont mis des collants à l’intérieur. Ce sont des fonds publics et c’est le citoyen qui paie en fait pour ces gestes de vandalisme », a déploré M. St-Denis. Le député promet de « prendre le temps de décompresser » pour voir s’il portera plainte ou non.
Du côté des manifestants, on rejette catégoriquement les accusations de vandalisme avancées par le député. « Il n’y a pas eu de bris de matériel, on est rentré, on a discuté relativement calmement. L’employée du bureau qui était là a pris nos revendications et on est sorti. La police n’est même pas intervenue », a laissé entendre Maxime Bourdages, un des responsables du mouvement. Il a toutefois reconnu « qu’il y avait eu effectivement des collages de la négociation qui ont été collés. Ce sont des collages qui ne restent pas collés et ils ont eu à peine dix minutes pour tout ramasser. »