Un film qui nous rappelle nos racines
Hochelaga, terre des âmes, un film à voir pour sa beauté et pour notre histoire!
Les médias, les amis et partenaires du Bureau du cinéma et de la télévision des Laurentides (BCTL) ainsi que quelques chanceux du public, ont eu le bonheur de visionner ce long-métrage en primeur mardi dernier aux Cinémas Carrefour du Nord à Saint-Jérôme.
C’était dans le cadre d’une projection-bénéfice pour le BCTL. Celle-ci était précédée d’un rendez-vous festif et convivial auquel ont participé le producteur du film, Roger Frappier, ainsi que deux comédiens, Samian et Gilles Renaud. Films Séville et Max Films ont également collaboré à l’événement. Celui-ci a permis d’amasser un montant de 15 000 $, lequel sera directement affecté à la mission du BCTL.
François Girard (Le violon rouge, Soie) a scénarisé et réalisé ce long-métrage. Il retrace 750 ans d’histoire à partir d’un seul lieu où les âmes de toutes les époques et de toutes les cultures se retrouvent malgré les siècles qui les séparent.
« François Girard et moi avons passé plus de trois ans sur ce film. Pour nous, c’est plus qu’un film. On voulait rappeler à nos enfants que la terre sur laquelle on marche, il y a des gens qui y ont marché avant nous », a indiqué Roger Frappier en s’adressant à la foule présente.
« Les Premières nations, il ne faut pas oublier que nous sommes les racines de l’Amérique et ça fait du bien d’y retourner de temps en temps. Et je souhaite qu’au-delà de sa carrière cinématographique, Hochelaga, terre des âmes puisse devenir un outil éducatif et pédagogique pour les professeurs d’histoire », a enchaîné Samian, comédien d’origine algonquine.
Plusieurs scènes du film ont été tournées à Mirabel et Lachute, particulièrement sur le chemin de la Rivière-du-Nord. « Quand vous lisez un scénario, il faut d’abord s’assurer d’avoir un bon cast. Après, les locations, c’est extrêmement important. On a toujours eu Le comédien Samian était présent à la projection-bénéfice du BCTL.
« Pour nous, c’est plus qu’un film. On voulait rappeler à nos enfants que la terre sur laquelle on marche, il y a des gens qui y ont marché avant nous » -
un accueil formidable dans les Laurentides. Les gens lisent les scénarios, comprennent ce qu’on cherche », a reconnu Roger Frappier.
C’est là que le BCTL joue un rôle important. « Depuis sa création en 1997, la région des Laurentides a accueilli plus de 500 tournages qui non seulement génèrent des retombées économiques importantes, mais qui contribuent également à la construction d’une image attractive des Laurentides, favorable au développement de l’industrie touristique et culturelle », a déclaré Lise Corriveau, présidente de l’organisme basé à Lachute.
Un bon et beau film
Une tempête de pluie s’abat sur Montréal, provoquant un spectaculaire affaissement de terrain au stade Percival Molson pendant un match de football. La partie est interrompue. En quelques heures, le stade devient un site archéologique protégé et des siècles d’histoire se révèlent sous nos pieds.
L’archéologue mohawk Baptiste Asigny (Samian) entreprend des fouilles qui le mènent à la découverte des multiples générations qui ont occupé ce lieu et de leurs secrets enfouis. Baptiste est dès lors
déterminé à trouver ce qu’il cherche depuis toujours : la trace du village d’Hochelaga, là où ses ancêtres iroquoïens reçurent Jacques Cartier en octobre 1535.
« François a écrit un très grand poème! C’est vraiment une grande poésie », a exprimé Samian. De son côté, Gilles Renaud a invité le public à prendre « le plaisir des yeux » en regardant ce film. « C’est d’une splendeur visuelle remarquable! », a-t-il manifesté.
Hochelaga, terre des âmes trône au sommet des nominations des Prix Écrans canadiens 2018 avec huit nominations. L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision organise annuellement cette célébration du talent des artistes et artisans d’ici qui récompense l’excellence des productions au cinéma, à la télévision et dans les médias numériques. Les gagnants seront connus lors de la semaine du Canada à l’écran, du 5 au 11 mars.
« François (Girard) a écrit un très grand poème! C’est vraiment une grande poésie » -