CHAISE MUSICALE ENVISAGÉE PAR LE CISSS
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides étudie la possibilité de rapatrier l’unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI) de Lachute vers Saint-Jérôme.
Cette toute récente unité – elle a été inaugurée en 2013 – accueille jusqu’à 19 patients de tout le territoire des Laurentides, pour des programmes de réadaptation d’une durée moyenne de trois mois. Près de 40 employés travaillent dans cet établissement situé à côté du CHSLD actuel. La question se pose : pourquoi revenir sur une décision prise il y a à peine cinq ans ? Selon la porte-parole du CISSS des Laurentides, Myriam Sabourin, une importante difficulté de recrutement de médecins persiste depuis des années. L’URFI compte actuellement un seul médecin. « On a l’occasion d’aller recruter d’autres médecins qui seraient plus intéressés à travailler vers Saint-Jérôme », a-t-elle expliqué lors d’une entrevue téléphonique. Maintenant, pourquoi serait-il plus difficile de convaincre des médecins d’exercer à Lachute ? « La proximité de Hawkesbury complexifie vraiment notre travail de recrutement. À quelques kilomètres près, les médecins peuvent être tentés par d’autres établissements », a-t-elle énoncé.
À la défense de ceux qui avaient pris la décision en 2013 de construire l’URFI à Lachute, sans doute l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides à l’époque, Myriam Sabourin a soutenu que la difficulté de recrutement était une situation difficile à prévoir.
« On l’a essayé, mais le problème persiste. On doit donc réfléchir et chercher des solutions. »
Bien que Mme Sabourin ait assuré qu’aucune décision officielle n’était prise à l’heure actuelle, les dirigeants de l’URFI ont tout de même rencontré leur personnel la semaine dernière afin de les informer du scénario de déménagement qui est sur la table. « On voulait éviter de faire ces scénarios-là en secret. On voulait les mettre dans le coup », a-t-elle indiqué.
Un des scénarios étudiés est de déménager l’URFI de Lachute dans l’ancien CHSLD d’Youville à Saint-Jérôme. On estime que l’établissement pourrait très bien répondre aux besoins de l’unité de réadaptation. À l’inverse, peut-on croire que les locaux actuels de l’URFI de Lachute pourraient convenir au futur CHSLD de Lachute ? Mme Sabourin a affirmé que ce n’était pas un scénario envisagé. L’option privilégiée serait plutôt de relocaliser des services qui sont actuellement aménagés dans des espaces locatifs ou encore des roulottes.