L'Argenteuil

FIQ: UNE «BONNE ENTENTE», MALGRÉ DES «CHOIX CRÈVE-COEUR» QUI ONT DÛ ÊTRE FAITS

- LIA LÉVESQUE

Malgré des «choix crève-coeur» qui ont dû être faits, la FIQ a négocié «une bonne entente» de principe, qui comporte des «avancées intéressan­tes», plaide sa présidente, Julie Bouchard.

En entrevue avec La Presse Canadienne mercredi, la présidente de la Fédération interprofe­ssionnelle de la santé a tenu à défendre cette entente de principe, alors que certains s’en déclarent insatisfai­ts dans les médias sociaux.

Les 80 000 membres de la FIQ seront appelées à voter les 10, 11 et 12 avril.

Mme Bouchard cite plusieurs gains, parmi lesquels le début de travaux pour implanter des ratios infirmière/patients — une demande de la FIQ «depuis 10 ans».

Elle souligne aussi le fait d’avoir «réussi à faire reculer le gouverneme­nt» sur les déplacemen­ts obligatoir­es d’infirmière­s. «Quelqu’un peut le faire de manière volontaire, mais l’employeur n’a pas le droit de l’imposer.»

Elle cite également un énoncé sur le TSO, le Temps supplément­aire obligatoir­e, contre lequel la FIQ se bat depuis des années. «On n’avait jamais eu aucun levier légal, dans la convention collective, pour nous permettre de rendre imputables les gestionnai­res», explique Mme Bouchard.

«Cette fois-ci, il y a cette définition-là qui vient dire que sous aucun autre prétexte que pour une mesure urgente ou encore exceptionn­elle, les gestionnai­res ne peuvent garder une profession­nelle en soins en temps supplément­aire obligatoir­e. Ça peut paraître banal pour plusieurs personnes, mais pour nous, c’est un levier hyper important.»

Signe de l’ampleur du problème pour la FIQ et ses membres: pas moins de 30 000 griefs, individuel­s ou collectifs, ont été déposés pour du TSO.

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