Des nombres toujours à la hausse
Victime de son propre succès,la Division scolaire LouisRiel envisage une restructuration de certaines de ses écoles afin de pouvoir accommoder tous ses élèves.
«En immersion, les inscriptions continuent de monter », fait remarquer le directeur général adjoint de la Division scolaire Louis-Riel (DSLR), Christian Michalik. La DSLR fait également face à cette réalité dont les conséquences sont la surpopulation de certaines de ses écoles. Afin de trouver des solutions pour y remédier, une rencontre a eu lieu les 9 et 10 février entre la Division et des parents d’élèves.
Cette rencontre était l’occasion pour la DSLR de présenter son plan face à l’augmentation constante de l’effectif de certaines de ses écoles. « Il va falloir assurer une transition d’une école 7e à 12e à une école 9e à 12e, assure Christian Michalik. Il faut commencer quelque part. »
En effet,la DSLR pense procéder
à une restructuration de trois de ses écoles,soit l’École Provencher,l’École Henri-Bergeron et le Collège Béliveau. « On veut que l’une des écoles devienne une école de cycle scolaire et l’autre, une école intermédiaire », explique-t-il. L’idée est de créer une école primaire pour ceux qui sont de la maternelle à la 3e année et une autre école pour les élèves de la 4e à la 8e année.
Car actuellement, le Collège Béliveau qui a un effectif d’environ 650 élèves de la 7e à la 12e année pourrait augmenter son nombre lors de la rentrée scolaire prochaine. Et, selon des études menées par la DSLR, ce nombre pourrait monter jusqu’à 908 élèves d’ici 2024. Or ce collège reçoit des élèves provenant de sept différentes écoles primaires qui connaissent tous une augmentation de leur population. « Ce qu’on veut éviter c’est qu’il y ait trop d’élèves à Béliveau », souligne Christian Michalik.
Même si certains parents comprennent la situation et appuient l’administration dans sa démarche, l’idée fait aussi des mécontents surtout dans le rang des parents qui doivent maintenant revoir leur organisation familiale. Mais Christian Michalik espère qu’un consensus sera trouvé. « On vient tout juste de commencer la discussion à l’École Henri-Bergeron, confie-t-il. C’est à travers le dialogue qu’on va pouvoir trouver une solution idéale pour tout le monde. »