La Liberté

La famille Malbranck gratifiée

Depuis 1992, la famille Malbranck à la tête de la bijouterie Diamond Gallery, prône l’excellence. Cette qualité de service a été récompensé­e, le 30 mai dernier, par le Conseil canadien du commerce de détail.

- Elisabeth VETTER presse7@la-liberte.mb.ca

«Je suis encore surprise d’avoir reçu ce prix. Pour moi, ça n’a rien d’extraordin­aire ce que nous faisons au quotidien. Nous agissons seulement avec nos clients comme nous agirions avec la famille », résume Anita Malbranck, humble et tout sourire. Avec son mari Allan et sa fille Lisa, elle recevait ce 30 mai dernier à Toronto, le prix de l’Ambassadeu­r de l’année dans le commerce de détail indépendan­t. Une distinctio­n que la famille – à la tête de la bijouterie Diamond Gallery – accueille discrèteme­nt, presque sans effusions.

Ce prix, attribué par le Conseil canadien du commerce de détail, souligne la contributi­on exceptionn­elle d’un détaillant indépendan­t au développem­ent de sa communauté. « Avec l’aspect novateur et la capacité à offrir un service de qualité en plus », complète Lisa, la fille

Malbranck. Cette gemmologue reprend : « On a ouvert notre entreprise quand j’avais 12 ans. Et je l’ai vue grandir au courant des années, comme moi j’ai grandi ».

Adolescent­e, elle aidait déjà ses parents à la boutique à mi-temps.

Depuis cette date, en 1992, la famille de bijoutiers a vu passer des clients. Des couples à leurs prémisses, des jeunes hommes un peu timides en quête de LA bague, des grands-parents à la recherche d’un cadeau de baptême. « À chaque fois, c’est différent, résume Lisa Malbranck. On reconnaît ceux qui passent la porte. Certains la passent déjà depuis plusieurs années. C’est du sur-mesure et notre job est de les mettre à l’aise ».

Dans la boutique feutrée et derrière les vitrines du 1735 de l’avenue Corydon, ce sont tant de pièces d’orfèvres qui scintillen­t. Certaines conçues par le père et sa fille, d’autres dénichées ailleurs avec patience et exigence. « Une fois, une cliente a voulu une bague en tourmaline. C’était une pièce très spéciale, car elle voulait que la pierre soit d’un bleu particuliè­rement pâle. Nous l’avons trouvée, recoupée et avons pu créer un dessin en accord avec la cliente. Ce fut un véritable travail de détail », situe Lisa Malbranck.

Ici, cette attention du détail est partout. Savamment et naturellem­ent maîtrisée. « Si nous faisons attention au soin qu’on apporte aux autres, c’est aussi parce qu’on pense qu’un bijou, c’est quelque chose qu’on porte avec soi tous les jours. C’est quelque chose que tu gardes, qui a une valeur sentimenta­le », certifie la jeune femme. En témoigne sa bague de fiançaille­s en platine… Qu’elle a elle-même dessinée.

Cette année, Diamond Gallery célèbre ses 25 ans. Alors, pour la famille Malbranck, la récompense du Conseil canadien du commerce de détail, c’est un peu le genre de cadeau d’anniversai­re qu’on aime à recevoir. 25 ans après sa création, ceux qui sont passés par la bijouterie le savent. La famille Malbranck ne fait pas que vendre des bijoux.

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Photo : Gracieuset­é Ryan Francoz Lisa, Anita et Allan Malbranck, ont reçu le prix d’« Ambassadeu­r de l’année dans le commerce de détail indépendan­t » par le Conseil canadien du commerce de détail pour leur bijouterie Diamond Gallery.
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