Les élèves de Notre-Dame explorent les métiers
Les Olympiades canadiennes des métiers et des Technologies organisées au Centre RBC de Winnipeg ont été l’occasion de grandes découvertes pour de nombreux élèves de secondaire et présecondaire, dont certains de la DSFM. Pour Agnès Grift, la conseillère de l’École régionale Notre-Dame, « ça valait la peine de voyager trois heures en bus pour aller vivre et explorer les différentes carrières. » La conseillère a choisi d’emmener les élèves de 7e et 8e année aux Olympiades le 1er juin. « Les options de carrières sont illimitées. Pour permettre aux élèves d’en découvrir une grande variété, il faut les exposer le plus tôt possible aux différentes opportunités. Une partie de la découverte est aussi de voir ce qui ne plaît pas. » Deux semaines plus tôt, les élèves de la 9e à la 12e année de l’école étaient à l’Exposition des carrières en construction du Manitoba. « Il y avait plusieurs stations de carrières. Les jeunes ont pu manipuler les outils et l’équipement. C’est important qu’ils puissent toucher à différents métiers avant de se lancer dans les études. » Aux olympiades, les élèves ont essayé des ateliers d’électricité, des logiciels de création de jeux vidéos, de réalité virtuelle ou encore de couture. Ils ont aussi eu l’occasion de goûter les produits finis des compétiteurs en cuisine. « Les élèves pouvaient voir les différentes carrières. Il y avait aussi des gens pour expliquer les métiers plus en détails. Cependant, nous ne nous arrêtions pas souvent. Le but de cette journée était vraiment de voir autant de métiers que possible. » Stephanie Parvais-Dion, en 7 e année, a apprécié ce voyage. « C’était une belle expérience et ça m’a donné plus d’idées sur les métiers. C’est important, parce qu’on est encore jeunes. On n’a pas trop d’idées de métiers pour le futur. Je ne pensais pas qu’il existait autant de métiers dans les métaux et dans la robotique. J’ai aussi utilisé des outils que je ne connaissais pas pour construire un porte-clés en forme de Manitoba. » Érika Plourde, en 8e année, a compris le fonctionnement de l’électricité. « J’ai appris comment une lumière fonctionne en utilisant les fils rouge et noir pour l’allumer. J’ai découvert que même si tu ne sais pas faire quelque chose, tu peux toujours apprendre. Nous sommes nombreux à ne pas savoir quoi faire plus tard. On a vu des personnes qui faisaient leur métier, donc ça peut nous aider à choisir si ça nous plaît. » À travers ce voyage, Agnès Grift souhaitait aussi adresser les préjugés liés aux métiers. « Ce sont des carrières très valables et enrichissantes. Je pense que les enfants n’y sont pas assez exposés, et beaucoup de décisions de carrière sont faites au hasard. C’est bien qu’ils puissent voir le travail manuel valorisé. C’est une carrière qui vaut autant qu’une carrière dans la santé. C’est important que les jeunes réalisent que c’est un domaine intéressant. »