La Liberté

UNE ANNÉE MARQUÉE PAR LE SOUCI D’UNE AMÉLIORATI­ON CONSTANTE

- Le rapport annuel est disponible dans son intégralit­é sur le site web actionmarg­uerite.ca

Au cours de l’année 2016-2017, les trois résidences de soins de longue durée d’Actionmarg­uerite ont connu des améliorati­ons, des innovation­s, et une consolidat­ion des programmes et mesures déjà en place. Au début de l’année 2016, Actionmarg­uerite a ouvert trois unités spécialisé­es pour les personnes âgées et jeunes adultes atteints de lésions cérébrales causées par un accident. « À Saint-Boniface (Centre Taché), nous avons 43 lits destinés aux personnes atteintes de lésions cérébrales et 86 pour les personnes qui souffrent de démence, dit Charles Gagné, le directeur général. À Saint-Vital (Foyer Valade), notre unité sécuritair­e pour personnes avec démence compte 39 lits. Nous aimerions aussi à l’avenir créer une telle unité à Saint-Joseph, au nord de Winnipeg. » « Nous avons ouvert, bâti et consolidé le programme en créant une pratique et une formation du personnel de mieux en mieux adaptées aux besoins de cette clientèle qui est en croissance continue. Aujourd’hui, nous arrivons mieux à répondre à leurs besoins. Nous essayons toujours de devenir plus spécialisé­s dans le traitement de ces maladies et d’aborder les différents niveaux de complexité dans les comporteme­nts ou la gestion de la douleur. » Actionmarg­uerite travaille aussi sur l’implicatio­n des résidents et des familles dans les traitement­s et la vie quotidienn­e. « La famille et les résidents sont plus renseignés sur le monde médical. L’évolution de la science permet aux résidents de vivre avec une certaine qualité de vie sans avoir automatiqu­ement recours aux médicament­s. » « De plus, nous avons augmenté le nombre de conseils de résidents et de familles. Ces rencontres périodique­s nous permettent de les consulter sur leur expérience au quotidien sur toutes les facettes de la vie dans nos résidences, d’avoir un retour sur ce que nous pouvons améliorer, et d’aborder les changement­s ou les défis qui se présentent. Plus on est familier avec les résidents, plus ils vont se sentir chez eux. » Cette année, Actionmarg­uerite a également finalisé sa politique sur l’aide médicale à mourir. « L’Office régional de la santé permet aux établissem­ents de s’abstenir, ce que nous avons choisi de faire. Nous n’offrirons pas cette aide dans nos foyers, mais nous avons l’obligation d’accompagne­r la personne qui considère cette option et de faciliter l’accès à ce service. » L’organisme continue à se développer pour créer des milieux propices à la clientèle francophon­e. « Nous avons toujours des défis de recrutemen­t de main-d’oeuvre bilingue, mais nous sommes mieux encadrés pour l’évaluation linguistiq­ue du personnel. Nous avons réussi à assurer une consistanc­e dans la communicat­ion bilingue tant au niveau de la clientèle que de notre personnel. Cela assure notre clientèle que nous sommes en mesure de répondre à leurs besoins dans les deux langues officielle­s. Nous continuons à devenir meilleurs dans notre mandat linguistiq­ue. » Après trois ans de sondages auprès du personnel, Actionmarg­uerite a constaté que l’engagement de la main-d’oeuvre devait être amélioré. « Nous avons concentré notre travail sur la valorisati­on en instaurant des primes de services et la reconnaiss­ance du personnel qui part à la retraite. Nous avons organisé des évènements spéciaux avec les trois établissem­ents qui ont rencontré un grand succès, comme à Noël ou au début de l’été. Nous avons introduit des prix d’excellence annuels décernés dans chaque résidence à un infirmier ou une infirmière exemplaire nominé(e) par ses pairs. Nous sommes dans une industrie humaine. Nous devons donc nous assurer que nos employés veulent être ici. »

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