La Liberté

FAIRE LE LIEN ENTRE LES JEUNES ET LES AÎNÉS

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Depuis septembre 2015, des élèves de l’école d’immersion Henri-Bergeron se rendent une fois par mois à la résidence Actionmarg­uerite. Au cours de cette visite-échange, les groupes d’élèves de la 4e à la 8e année interagiss­ent avec les résidents au travers de jeux encadrés par l’équipe de récréation du centre. Penny Seier, animatrice des loisirs thérapeuti­ques, constate le plaisir des résidents participan­ts. « Quand on leur demande comment ils se sentent, ils disent qu’ils sont contents. Ils sont ravis de savoir que les enfants sont venus pour jouer avec eux. » L’activité a également une influence sur la santé des résidents. « Les interactio­ns de ce programme leur donnent des souvenirs. Ils peuvent aussi socialiser en français avec les autres résidents. Pour l’aspect thérapeuti­que du programme, nous mettons de la musique de fond. Nous faisons bouger les élèves, et ça rend nos résidents enthousias­tes. » Pour Marguerite Dubé, responsabl­e du service aux élèves à l’École Henri-Bergeron, cette activité est « importante pour sensibilis­er les jeunes. Ils n’ont pas toujours le temps d’être avec leurs grands-parents. À travers cette activité, ils voient comment on peut s’amuser avec les personnes âgées. Ça leur donne une autre appréciati­on. » Enseignant en 4e année à l’École Henri-Bergeron, Jeremy Ritchot accompagne chaque mois les groupes qui rendent visite aux résidents du centre. « Tous les mois, nous faisons une rotation des élèves qui viennent à Actionmarg­uerite. Cela permet aux plus jeunes de voir ce qui est fait, et aux plus grands de voir des carrières profession­nelles possibles. » L’enseignant pense que « les résidents aiment voir les jeunes qui s’impliquent dans leur vie et s’engagent. Je vois toujours un changement positif immédiat. C’est formidable. Cela aide à créer un aspect de communauté. C’est notre objectif avec ce programme qui est organisé dans le cadre de notre journée communauta­ire. Nous voulons que les élèves prennent conscience et s’engagent avec des personnes qui ont des différence­s. Nous voulons aussi travailler l’esprit civique, l’empathie et promouvoir la communauté. C’est facile d’oublier que ces personnes existent. » Kali Chartrand, en 8e année, a apprécié sa visite au centre. « C’est la première fois que je venais à Actionmarg­uerite. Je pense que c’est bien pour les résidents d’avoir des jeunes pour jouer avec eux et faire des activités. Ils ne sont pas seuls. Je suis vraiment contente, parce que tout le monde s’amuse. J’aime voir ça, et je pense que je reviendrai. »

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