La Liberté

LA FAMILLE ASSELIN : DONATEURS DU MOIS

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Homme de famille, Marcel André Asselin a élevé ses sept enfants en s’assurant qu’ils soient reconnaiss­ants et qu’ils apprécient tout ce qu’ils avaient. À présent, ses enfants, Jeannine, René, Louise, Pierrette, Robert, Yvonne et Charles ont décidé d’honorer la mémoire de leur père en faisant un don à la Fondation Actionmarg­uerite. « Mon père a toujours été généreux, notamment envers l’église catholique, explique René Asselin. C’était dans son caractère de faire des contributi­ons. Il aimait payer son chemin et était généreux envers tous ceux qui l’aidaient. » Ravis de l’expérience de leur père à Actionmarg­uerite, c’est donc sans hésitation que les enfants de Marcel Asselin ont apporté leur contributi­on. « Après la mort de notre père le 22 septembre 2016, on a eu une réunion de famille, se souvient Jeannine Asselin-Eisner. On était tous contents des soins qu’il avait reçus ici. On trouvait que les travailleu­rs étaient vraiment accessible­s. Si on avait des inquiétude­s, on se sentait libre de donner un coup de fil ou de passer. Les gardemalad­es étaient toujours très gentils. » Marcel Asselin est entré à Actionmarg­uerite en mai 2012, après avoir souffert d’un accident vasculaire cérébral. « Avec cet accident, il a perdu beaucoup de connaissan­ce, de mobilité et de mémoire. Nous ne pouvions pas lui donner le niveau de soins dont il avait besoin », indique René Asselin. Louise Robertson ajoute : « Actionmarg­uerite était notre premier choix. Les autres options n’étaient pas acceptable­s pour nous. » Né dans une famille francophon­e, Marcel Asselin a toujours accordé une place importante à la langue française. « C’était sa première langue. C’est une des raisons pour lesquelles notre choix s’était porté sur cette résidence. De plus, il y avait la chapelle », continue René Asselin. Les enfants de Marcel Asselin se souviennen­t des moments que leur père a passés à Actionmarg­uerite Saint-Vital (Foyer Valade). « Quand il est arrivé, sa connaissan­ce était diminuée, mais il n’était pas compléteme­nt perdu », dit Jeannine Asselin-Eisner. René Asselin continue : « Il était assez particulie­r, si quelque chose ne lui plaisait pas, il le laissait savoir. À la résidence, il ne s’est jamais plaint. » Jeannine AsselinEis­ner reprend : « C’était un homme fier, il aimait être peigné et bien habillé. Ici, ils se sont toujours bien occupé de lui. » Louise Robertson termine: « Il disait toujours, Je me laisse faire! » Bon vivant, Marcel Asselin n’hésitait pas à taquiner les garde-malades ou à discuter avec les autres résidents. « On avait une tante et un oncle ici. La dernière soeur de notre mère était à deux portes de lui », précise Louise Robertson. Pour les enfants de Marcel Asselin, l’équipe de la résidence est allée au-delà de leurs attentes. « Il a eu une bonne expérience et nous aussi. La façon dont ses derniers jours se sont déroulés, on ne pouvait pas demander mieux. Les garde-malades et les aides étaient avenants et aux devants de nos besoins », se souvient Jeannine Asselin-Eisner. « Ils ont pris soin de la famille entière. À la fin, ils sont tous passés lui dire adieu », ajoute

Louise Robertson. Pierrette McTavish et sa soeur Jeannine Asselin-Eisner pensent rester impliquées dans l’organisme. « J’aimerais continuer à faire des dons. Qui sait, peut-être que je serai résidente ici un jour », dit Pierrette McTavish. « Pour ma part, j’envisage de faire du bénévolat », indique Jeannine Asselin-Eisner.

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Marcel Asselin

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