Et la salubrité de l’eau et de l’air?
Les préoccupations des résidents de Dufresne et d’Archwood inquiètent également l’organisme Sauvons Notre Seine. Denis Gautron, le président, fait ce rappel : « L’eau du parc industriel et des quartiers avoisinants se jette dans la Seine. Un ruisseau passe sous le parc industriel. En sortant de son caniveau, le ruisseau traverse le parc Happyland.
« Le temps est venu d’exiger une nouvelle étude toxicologique de la rivière, comme on l’avait fait au début des années 2000, lorsque la Province avait conclu que la fabrique de bardeaux IKO polluait la rivière. En 2009, l’entreprise a été obligée d’enlever 140 000 tonnes de matériel contaminé des berges de la rivière. »
Michelle Berger, la présidente et porte-parole de l’Association des résidents de Saint-Boniface Sud souhaite obtenir « des données vraiment utiles » quant à la qualité de l’air.
« Développement durable a effectué une étude de l’air au début de l’été 2016. L’étude indiquait que le taux de matière particulaire était élevé. Mais comme nous l’a souligné Shirley Thompson, de l’Université du Manitoba, elle n’a pas cherché à détecter les fines particules de type PM 2.5, qui pénètrent de manière profonde les poumons des humains. Comme le chrome hexavalent, une particule toxique reconnue comme émanant de déchiqueteuses de métal.
« Notre association ne cherche pas à viser une entreprise particulière, mais à obtenir des réponses. »