Pour une société plus saine, il est essentiel de briser le cercle vicieux de l’anxiété
On estime qu’environ une personne sur cinq sera touchée par un trouble de santé mentale au cours de sa vie. Or, en leur donnant l’occasion, ces personnes peuvent participer et contribuer à la société.
Comme d’autres établissements d’enseignement postsecondaire, l’Université de Saint-Boniface s’est dotée d’un service d’accessibilité aux études. Ce service vise à assurer que l’éducation soit accessible à tous.
Parmi les étudiants qui se prévalent de ce service, un nombre important sont aux prises avec un trouble d’anxiété. Or, l’anxiété sévère qui caractérise ce trouble interfère de façon significative avec les fonctions cognitives, comme la mémoire et la vitesse à laquelle le cerveau peut traiter l’information. En situation d’examen, par exemple, l’anxiété s’accapare des ressources mentales dont l’étudiant a besoin pour bien performer. Avec pour conséquence des échecs qui vont davantage alimenter l’anxiété. Suite à une évaluation approfondie des besoins de l’étudiant, lorsque c’est nécessaire, des accommodements sont proposés. Par exemple, bénéficier de plus de temps pour écrire un examen ou avoir accès à une salle privée, de sorte à réduire les sources de stress entourant l’évaluation.
Ce genre d’accommodement augmente les chances que ces étudiants vivent des expériences de succès. En retour, ces succès stimulent le sentiment de confiance dans leurs propres capacités à réussir. Non seulement dans leurs études, mais ensuite dans leur travail, dans un emploi susceptible de les valoriser. Le service d’accessibilité aux études représente un pas important vers l’inclusion. À mesure que les barrières s’effondrent, les personnes aux prises avec un trouble de santé mentale voient une société qui s’ouvre à elles, là où auparavant elles voyaient des portes se refermer.