DSFM : l’importance des classes portatives
La Commission scolaire franco-manitobaine (CSFM) a demandé six nouvelles classes portatives à la Province pour répondre à la hausse d’inscriptions scolaires en région. La raison? Surtout les inscriptions en maternelle.
Si la Commission des finances des écoles publiques approuve la demande du 31 janvier de la CSFM, six écoles de la Division scolaire franco-manitobaine auront une classe portative d’ici janvier 2019.
À une exception, les établissements concernés se trouvent dans des communautés rurales qui ont connu une importante croissance démographique : l’École Lagimodière (Lorette); l’École Gabrielle-Roy (Île-desChênes); l’École La Source (base militaire de Shilo); l’École SainteAgathe et l’École Saint-Joachim (La Broquerie). Pour sa part, l’École communautaire GilbertRosset (Saint-Claude) souffre d’un manque d’espace chronique depuis son ouverture en 1997.
Serge Bisson, le directeur général adjoint et secrétairetrésorier de la DSFM, précise que dans la plupart des cas le besoin de classes portatives s’explique par une hausse d’inscription à la maternelle : « Les plus jeunes cohortes augmentent. En janvier, l’École Gabrielle-Roy a déjà reçu une trentaine d’inscriptions pour la maternelle. Ça veut dire deux classes. » Le scénario est semblable ailleurs. « À l’École Lagimodière, il y a déjà 25 inscriptions à la maternelle. L’école va bientôt manquer d’espace. L’École La Source a déjà 22 inscriptions à la maternelle. Dès septembre, cette école aura au moins 184 élèves. Elle en compte 167 à présent. Toutes les salles de classe seront occupées. »
À Sainte-Agathe, chaque année une quinzaine de jeunes entrent en maternelle. « La croissance est plus petite qu’à Lorette, mais elle est constante. Il faut des locaux supplémentaires. En septembre, l’école sera obligée de se servir de la salle de musique comme salle de classe. » À Saint-Claude, note Serge Bisson, le besoin est « criant ». « L’École Gilbert-Rosset nous fait une demande à tous les ans, puisque l’école a toujours manqué d’espace. Il y a déjà quatre portatives, dont une sert de bibliothèque et salle de classe pour les cours enseignés à distance. Les trois autres portatives ont été divisées en deux, pour créer six petites salles de classe. » La DSFM saura en mars ou en avril si sa demande de portatives sera acceptée. Serge Bisson détaille le processus : « Les inspecteurs de la Commission des finances des écoles publiques doivent d’abord visiter les écoles pour faire un constat des conditions d’enseignement. Il se peut que la Province approuve toutes, ou encore seulement une partie de nos demandes. »
Une fois approuvées, les classes portatives doivent être construites, transportées et installées. « Si on a de la chance, il est possible qu’une portative soit disponible pour la rentrée de septembre 2018. Généralement, ça prend plus de temps. On a l’habitude de les installer en janvier. »