Une compassion de génération en génération
« Je suis née le 29 novembre 1970. Quand mes parents sont arrivés à l’hôpital cette journée-là, il n’y avait rien d’autre à faire que d’attendre que bébé pointe son nez. Mon père s’est donc fait dire qu’il pouvait partir s’il le voulait. Il n’était pas présent à l’accouchement, mais c’était chose commune à l’époque.
Transportons-nous maintenant en 2001, alors que je portais notre premier fils. Le travail a duré plus de 24 heures. Lorsqu’on m’a annoncé qu’une césarienne était nécessaire pour mettre au monde mon bébé, j’étais terrifiée. Heureusement, non seulement mon mari a été à mes côtés en tout temps, mais le personnel de l’hôpital a fait de lui un membre de l’équipe. Il m’a aidée à marcher pour provoquer le travail, m’a donné des morceaux de glace à croquer et m’a accompagnée tout au long de cette expérience.
Il était même présent à l’arrivée de notre très gros garçon en pleine santé! Depuis, nous avons eu un deuxième enfant, une fille née elle aussi à l’Hôpital Saint-Boniface par césarienne planifiée.
Malgré les changements de culture par rapport au rôle du père durant la naissance d’un enfant, une chose est restée la même au fil des décennies : l’accueil, la gentillesse et la compassion du personnel de l’Hôpital Saint-Boniface. »
Suzanne Truong, qui est née et a donné naissance à l’Hôpital Saint-Boniface