La Liberté

Précieux-Sang : une école à l’image du monde

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canadienne,À l’occasion Radio-Canadades 150 ans a souhaitéde la Confédérat­ionprépare­r un reportage pour représente­r ce qu’était une école au Canada en 2017. Geneviève Murchison, la journalist­e à l’origine de ce projet, s’est tournée vers l’École PrécieuxSa­ng, où elle a suivi le quotidien des enfants et de quatre familles tout au long de l’année scolaire. demandais« Pour l’anniversai­rece qui avait changéde la au Confédérat­ion,Canada. Je cherchaisj­e me un concept plus axé sur le Canada de 2017. Robert Daigneault, le directeur de Précieux-Sang, m’avait dit que les élèves de l’école représenta­ient plus de 30 nations. J’ai proposé le projet à l’école et à mes superviseu­rs qui ont accepté que je présente les histoires de ces élèves. » La série Une école, 30 nations compte 25 épisodes sous forme de « textes web et sonore à la radio. Au début de l’année, on a fait un sondage. On a mis tous les drapeaux des différente­s nationalit­és. Quand j’ai vu ce mur, j’ai saisi le nombre de nations représenté­es. Je voulais que les gens de tout le pays voient qu’au milieu des prairies canadienne­s, il y a plusieurs pays représenté­s dans une école franco-manitobain­e. » Robert Daigneault n’a pas hésité une seconde. « Ce reportage représente la diversité qu’on vit depuis plusieurs années à Précieux-Sang. Après six ans comme directeur, c’est devenu mon normal. C’est une belle histoire de succès et d’excellence qui montre qu’on peut être une école diverse culturelle­ment mais aussi avec les élèves à besoins spéciaux. L’émission m’a permis de voir mon école sous une autre optique. Ça a confirmé qu’on est en train d’y faire de très bonnes choses. » réalitépeu francophon­es Enseignant­eimporteau quotidien.la du en couleurmon­de maternelle,« entier.de À l’école,peau, Gayané L’émissionla nous croyanceDe­val montreavon­svit et cette desque les origines, on est tous ensemble unis dans la francophon­ie. Pour certains, diversité se traduit par difficulté. À Précieux-Sang, tout le monde marche dans la même direction tout en gardant son identité culturelle. Les familles sont dans une culture qui s’adapte à leur façon de faire. C’est ce qui me plaît. Il ne faut pas avoir peur et juste ouvrir les portes. » À l’École Précieux-Sang depuis la maternelle, Zoé Cloutier, en 7e année, voit cette diversité comme « la plus grande qualité de cette école. De cette façon, on partage d’où on vient et nos origines. Je suis arrivée de la Chine à 3 ans et je ne parlais que le mandarin. Aujourd’hui, j’ai perdu ma langue, mais mes parents sont très ouverts sur ma culture et font en sorte de me montrer mes racines. Ce qui est bien à l’école, c’est que tout le monde est habitué à voir des élèves de partout. Ça crée un bon environnem­ent. » eux. « LesLe Ce directeure­nfantssont des s’acceptente­st bellesfier du valeurs multicultu­ralismefac­ilement,qu’ils développen­t,c’est de normalson et école.pourdes habiletés de vie qu’on recherche chez les adultes. Ils sont déjà dans le monde. » Geneviève Murchison ajoute : « Les enfants n’analysent pas autant que nous. Depuis la maternelle, ils voient des voiles et parlent de toutes sortes de pays. Des enfants qui ont moins de préjugés et des enseignant­s qui croient en eux montrent un exemple de réussite qui peut changer des mentalités sur l’accueil des migrants, par exemple. C’est notre rôle en tant que médias. »

« Ce qui est bien à l’école, c’est que tout le monde est habitué à voir des élèves de partout. Ça crée un bon environnem­ent. » Zoé Cloutier, 7e année.

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Comme John et Miatta, plusieurs élèves de l’École Précieux-Sang ont partagé leur histoire, leur culture et leurs expérience­s dans la série Une école, 30 nations.

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