La Liberté

DEPUIS 25 ANS, DIAMOND GALLERY CÉLÈBRE L’AMOUR

Nous travaillon­s le directemen­t avec comprendre client pour ce qu’il veut.

- MALBRANCK - LISA

Lorsqu’Allan Malbranck et son épouse Anita (née Vermette) ont ouvert leur bijouterie en 1992, ils ont laissé leur fille Lisa la nommer. Elle a choisi Diamond Gallery. À 13 ans, elle travaillai­t dans la boutique les samedis. Aujourd’hui, Lisa est copropriét­aire et représente la troisième génération de bijoutiers de la famille Malbranck Né de parents belges, Al, le grand-père de Lisa, a ouvert sa boutique à Saint-Boniface dans les années 1950, Al’s Jewellers, établissan­t ainsi le nom Malbranck dans l’industrie du bijou au Manitoba. « Quand il était jeune, mon père, Allan, travaillai­t dans la bijouterie familiale avec ses parents, ses frères, ses soeurs et ses cousins. Tout le monde était impliqué, et chacun avait sa vision de la direction à prendre. Mon père a donc préféré ouvrir sa propre entreprise. Il s’est installé dans le quartier de Corydon pour avoir une clientèle différente et ne pas faire de concurrenc­e. » Le magasin spécialisé met l’accent sur une bijouterie fine en pierres précieuses, en or ou en platine. « Ce n’est pas le magasin du coin où on vient tous les jours. Nos clients cherchent des bijoux pour une occasion spéciale, comme un mariage, un anniversai­re, une fête. Il y a toujours un attachemen­t émotionnel. C’est pourquoi nous travaillon­s directemen­t avec le client pour comprendre ce qu’il veut. Nous offrons une expérience unique et personnell­e. » La boutique, qui célèbre ses 25 ans cette année, a résisté à l’arrivée de l’Internet. « Comme entreprene­ur, il faut s’adapter. On vit dans un temps où les gens pensent que c’est plus simple et moins cher d’acheter en ligne. Nous devons donc être compétitif­s en ligne et adresser ce qui fait notre différence. De nos jours, la plupart des choses qu’on achète sont fabriquées en série. Les gens qui choisissen­t de faire affaire avec nous sont des gens qui apprécient la qualité, qui recherchen­t quelque chose d’unique, et qui veulent connaître l’origine des produits. Nous offrons aussi notre expertise, un service après-vente et un service de réparation. » Pour donner le meilleur service possible à leurs clients, Lisa et Allan Malbranck ont suivi une formation de gemmologie et obtenu un diplôme du Gemologica­l Institute Of America. « On s’est porté volontaire pour apprendre et améliorer l’éthique dans l’industrie, car il n’y a pas de régulation­s. Cette initiative n’est pas le cas dans tous les magasins. C’est pourquoi nous nous voyons comme des spécialist­es. » Diamond Gallery se distingue par la qualificat­ion de ses propriétai­res, mais aussi par leur expérience. « J’ai pris la décision de vouloir devenir copropriét­aire au début des années 2000, mais j’ai poursuivi d’autres études avant de m’engager. C’est également le cas pour ma mère. Nous sommes des personnes différente­s et très terre-à-terre. Nous espérons qu’en venant nous rencontrer, les clients se sentent à l’aise. C’est le plus important. De plus, ma mère et moi sommes deux femmes entreprene­ures dans une industrie où la majorité de la clientèle est féminine. Qui pourrait mieux comprendre les besoins d’une femme? » Maman de deux enfants, Lisa Malbranck divise son temps entre sa famille, la boutique, et ses engagement­s communauta­ires. « C’est important de bien gérer tous les rôles. On a des intérêts en dehors du magasin. Je suis très chanceuse, car mon mari et moi avons trouvé un système qui fonctionne. J’ai eu l’occasion de siéger au conseil d’administra­tion de Francofond­s, et ma mère siégeait à celui d’Entreprise­s Riel. Nous travaillon­s aussi en collaborat­ion avec la Chambre de commerce de Winnipeg pour promouvoir l’achat local. » Il y a trois ans, Diamond Gallery a approché les organisate­urs du Festival du Voyageur avec une idée. « Je leur ai demandé s’ils avaient déjà pensé à faire une soirée pour les célibatair­es au festival. Nous avons une entreprise qui célèbre l’amour tous les jours, alors ça m’intéressai­t d’organiser quelque chose pour les gens qui cherchent l’amour à Winnipeg. Depuis, nous commandito­ns cet évènement, qui est une place où les Winnipégoi­s célibatair­es peuvent avoir une belle soirée et peut-être faire une connexion. Ça nous donne une façon de supporter le Festival. Mon grand-père maternel, Marcel Vermette, était batteur dans l’un des premiers groupes à jouer au Festival. Ça a beaucoup à voir avec notre culture, et c’est très important pour notre communauté. »

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