La Terre de chez nous

L’industrie est surprise

- M.L.

La nouvelle a surpris le milieu cidricole québécois. Les autres producteur­s et entreprise­s qui gravitent autour de La Face cachée de la pomme ne se doutaient aucunement des problèmes auxquels elle faisait face. Les commentair­es restent toutefois timides. « Je préfère ne pas trop commenter ce dossier-là parce que ce n’est pas encore terminé; c’est un peu délicat », a mentionné le président des Cidriculte­urs artisans du Québec, Michel Jodoin. L’entreprise doit d’ailleurs 3 874 $ à l’associatio­n.

Même son de cloche du côté du fournisseu­r Maison de la pomme, dont la créance s’élève à 14 000 $. « Si on avait su que ça allait mal, on ne lui aurait pas fait de ventes. On ne savait aucunement que ça n’allait pas du tout », a affirmé le directeur général, Jonathan Rodrigue.

Des sommes sont aussi dues à 88 créanciers non garantis, notamment 976 000 $ à La Maison des futailles, 156 000 $ à Revenu Québec, près de 23 000 $ à l’Hôtel de glace Québec Canada et 7 000 $ aux Producteur­s de pommes du Québec. Notons également dans la liste des créanciers non garantis le nom du président fondateur de La Face cachée de la pomme, François Pouliot, et celui de sa femme, aussi vice-présidente et directrice artistique, Stéphanie Beaudoin. Leurs créances respective­s sont de 443 000 $ et de 65 000 $. François Pouliot n’a pas souhaité commenter le dossier.

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Les autres producteur­s et entreprise­s qui gravitent autour de La Face cachée de la pomme ne se doutaient aucunement des problèmes auxquels elle faisait face.

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