Lancement de six projets écologiques en milieu agricole
LONGUEUIL — C’est à l’occasion d’une conférence de presse que l’organisme à but non lucratif ALUS (Alternative Land Use Services) Canada a annoncé, ce mercredi, son expansion en Montérégie, première région québécoise à bénéficier de son programme communautaire agricole. Six projets se partageront un montant de 64 000 $, et ce, pour la première année de l’implantation du programme.
« Nous sommes très fiers de travailler en partenariat avec l’UPA, et aussi avec les agriculteurs de la Montérégie, car ils sont le coeur même du projet », déclare d’entrée de jeu Bryan Gilvesy, directeur administratif d’ALUS Canada. Sixième province à accueillir les initiatives de l’organisme à but non lucratif, le Québec aura bientôt la possibilité de recevoir du soutien pour des projets écologiques en milieu agricole. Qu’il s’agisse d’assainir l’air et l’eau ou de créer un environnement favorable aux pollinisateurs ou à la faune indigène, les agriculteurs intéressés pourront déposer leur projet, qui s’ajoutera peut-être aux 15 500 autres déjà en branle à travers le Canada.
Participants satisfaits
Franco-Ontarien connaissant ALUS depuis 2013, Marc Bercier voit déjà des résultats concrets de son partenariat. Alors que de multiples compagnies privées lui proposaient de drainer ses champs, il a plutôt opté pour le système de collecte d’eau mis en place par ALUS, créant ainsi une zone humide isolée et nettoyant l’eau qui coule dans la rivière Scotch. « Mon grand-père a toujours dit que l’eau était une denrée essentielle et qu’il fallait la protéger, raconte-t-il. Avec ALUS, je me suis immédiatement senti en confiance, et la simplicité de son fonctionnement a achevé de me convaincre. »
Christian St-Jacques, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie, voit la suite des choses avec beaucoup d’enthousiasme. « Ça faisait longtemps qu’on avait des demandes en ce qui concerne la conservation en milieux agricoles, explique-t-il. Avec ALUS, on peut maintenant y répondre. Ça peut sembler peu, 64 000 $, mais il est certain que l’on vise encore plus pour les prochaines années. Ce n’est que le début! »