Jean-Claude Poissant mise sur l’entente
« On est en train d’analyser l’entente [entre l’industrie laitière et les producteurs] parce qu’il ne faut pas entrer dans une guerre commerciale. On est rendus là », a commenté JeanClaude Poissant, en visite à l’ExpoChamps. Il a dit être conscient de demander « encore du temps » aux producteurs avant que le fédéral pose un geste. Rien ne permet donc de croire à une action à court terme d’Ottawa relativement à un meilleur contrôle à la frontière ou à un suivi plus serré de la norme de fabrication du fromage.
Jean-Claude Poissant pense que les producteurs de lait canadiens pourraient être en mesure de récupérer encore plus de volume avec l’entente qu’avec un resserrement à la frontière. Il estime que même la part de 17 % du contenu des fromages en protéines qui peut légalement être importée pourrait redevenir canadienne si l’entente produit l’effet escompté.
Le secrétaire parlementaire n’a pas été précis lorsque la Terre lui a demandé si le fédéral souhaitait mal- gré tout intervenir à la frontière ou en ce qui a trait à l’application des normes canadiennes une fois l’entente signée. Un tour de vis supplémentaire serait-il nécessaire? « On va suivre l’évolution. La vis est prête à être tournée si c’est nécessaire », a résumé Jean-Claude Poissant, en précisant que ce serait au ministre de faire des annonces à cet égard.
Le secrétaire parlementaire a ajouté qu’il croit toujours à la pérennité de la gestion de l’offre et que son fils continue d’ailleurs d’acheter du quota laitier pour la ferme familiale.