La Terre de chez nous

Changer d’échelle… financière!

Extrait du rapport annuel d’UPA Développem­ent internatio­nal

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Le manque d’accès au financemen­t de leurs activités et de leurs investisse­ments est l’une des difficulté­s les plus importante­s auxquelles font face les exploitant­s de fermes familiales du monde entier. Le rapport annuel 2015-2016 d’UPA Développem­ent internatio­nal présente les différents fonds, totalisant 7 731 759 $, mis à la dispositio­n des partenaire­s pour les appuyer dans ce défi.

Ces crédits proposés aux productric­es et aux producteur­s par leur organisati­on pour soutenir la production, la mise en marché collective et d’autres services à caractère économique sont de trois types.

Les fonds rotatifs sont une contributi­on financière mise à la dispositio­n des exploitati­ons, des groupement­s et des organisati­ons paysannes, sous forme de prêts remboursab­les. Ils permettent de soutenir des activités économique­s à chacun de ces trois niveaux. À partir des bénéfices de ces activités, ces fonds initiaux sont reconstitu­és et même augmentés pour soutenir de nouvelles activités dans de nouvelles exploitati­ons ou pour développer les activités mises en place par les organisati­ons.

La ligne de crédit est un fonds offert aux productric­es et aux producteur­s par leur organisati­on à par- tir d’une entente avec une institutio­n financière. Cette entente est rendue possible grâce à la constituti­on d’un fonds de garantie au sein des organisati­ons paysannes.

Les autres fonds sont des mécanismes mis en place par les organisati­ons pour soutenir les actions de leurs membres, dont des fonds de sécurité pour faire face aux aléas climatique­s.

La mise en place de fonds de garantie ou autres appartenan­t aux organisati­ons profession­nelles agricoles (OPA) représente beaucoup plus qu’une valeur dans un compte de banque. Ces fonds sont un levier économique qui contribue au sentiment d’autonomie, de confiance et d’appartenan­ce des membres. Ils permettent aux organisati­ons qui les détiennent de négocier davantage d’égal à égal avec les institutio­ns financière­s.

Un exemple de l’utilité des fonds…

Depuis 2004 au Sénégal, 296 000 $ ont été injectés en fonds de développem­ent permettant l’améliorati­on des exploitati­ons agricoles. Par son caractère rotatif, ce montant initial a permis, à ce jour, de financer 642 familles, à coups de 1 000 $, pour une valeur totale de 642 000 $. Et tout cela continue!

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