La Terre de chez nous

Reconstrui­re après l’incendie

- MARTIN PRIMEAU

SAINT-LUCIEN — Le 21 octobre dernier a été un jour de célébratio­n à la Ferme Ray-Veille. Les propriétai­res de l’entreprise de Saint-Lucien ont inauguré leur toute nouvelle porcherie.

Manon Raymond et Richard Veilleux avaient convié amis et partenaire­s d’affaires à visiter l’endroit avant que les 750 nouveaux pensionnai­res n’y mettent les pattes.

Si le coeur était à la fête en ce jour, la situation était tout autre au petit matin du 4 mai dernier. Parti à la chasse au dindon sauvage, Richard Veilleux a reçu un appel de sa femme en détresse. Elle lui a appris que le bâtiment principal était la proie des flammes. Environ 650 porcs ont péri ce jour-là en raison d’une défectuosi­té du moteur de la pompe à lisier. « Je suis revenu tout de suite, raconte-t-il. Mais c’était déjà trop tard. »

« L’électricit­é était coupée, alors j’ai surtout essayé de rétablir l’approvisio­nnement en eau dans l’autre bâtiment où il y avait 400 porcs. »

Une fois l’incendie maîtrisé, le producteur a immédiatem­ent contacté son assureur pour connaître la suite. Malgré un marché du porc qui vacille, il n’a jamais hésité à reconstrui­re sa porcherie. « On a enclenché le processus dès le jour suivant l’incendie », dit-il.

Nouveau bâtiment

La nouvelle constructi­on, d’une capacité de 750 porcs, répond en tous points aux normes de bien-être applicable­s pour les bâtiments de finition dans le secteur porcin.

Elle est aussi dotée de technologi­es qui facilitero­nt le travail de ses propriétai­res.

Dans une pièce adjacente au bâtiment principal, Richard Veilleux contrôle du bout des doigts ce qui s’y déroule par l’intermédia­ire d’un écran tactile connecté à un système de gestion qui règle notamment la ventilatio­n, l’alimentati­on et l’éclairage. L’informatio­n est même accessible à partir d’une plateforme Web.

Le plancher entièremen­t latté rendra le nettoyage des lieux deux fois plus rapide, selon le propriétai­re. Le travail de celui-ci sera aussi grandement facilité par la balance automatiqu­e qui trône au centre de la porcherie. Chaque porc devra y circuler pour aller se nourrir et les plus gros seront dirigés automatiqu­ement vers la section réservée à l’expédition.

Lors de la visite de La Terre de chez nous, le producteur était enthousias­te à l’idée d’accueillir ses premiers pensionnai­res. « Le stress est passé », a-t-il mentionné.

 ??  ?? Le copropriét­aire de la Ferme Ray-Veille, Richard Veilleux, dans son nouveau bâtiment de ferme, le jour de l’inaugurati­on de celui-ci.
Le copropriét­aire de la Ferme Ray-Veille, Richard Veilleux, dans son nouveau bâtiment de ferme, le jour de l’inaugurati­on de celui-ci.

Newspapers in French

Newspapers from Canada