5 CONSEILS pour se protéger
1– Ne pas « acheter la maladie ». Avant d’acquérir une bête, « il faut demander le statut du troupeau du vendeur concernant les maladies comme Salmonella Dublin. Le statut du troupeau est une donnée plus significative que le statut d’un seul animal », insiste Luc Bergeron, médecin vétérinaire travaillant à la Direction de la santé animale du ministère de l’Agriculture.
2– Analyser son troupeau régulière
ment. De nombreuses fermes possèdent actuellement, sans le savoir, des bovins exposés à la Salmonella Dublin. Un élevage dit fermé, c’est-à-dire sans achat d’animaux, doit être testé une fois par année. Un élevage ouvert devrait être analysé tous les six mois.
3– Restreindre l’accès aux visi
teurs. Personne ne devrait entrer dans une étable sans autorisation. De plus, chaque visiteur doit revêtir des bottes désinfectées ou des plastiques protecteurs. Et si le visiteur doit toucher aux animaux, il a l’obligation d’enfiler un survêtement qui n’a pas servi dans une autre ferme.
4– Faire preuve de prudence lors de
la visite d’une autre ferme. Après la visite d’une ferme ou d’une exposition d’animaux, il faut éviter de ramener la bactérie chez soi. Pour des raisons de biosécurité, il est essentiel de se laver les mains, et de changer de bottes et de vêtements.
5– Isoler les animaux suspects. Lorsqu’un animal montre des signes cliniques d’une infection à la Salmonella Dublin, l’agriculteur doit l’isoler, et laver et désinfecter l’environnement où il se trouvait, de même que les lieux de traite et la laiterie.