La Terre de chez nous

L’attitude du ministre Paradis fait réagir

Vous avez été nombreux à nous faire parvenir vos commentair­es à la question « Que pensez-vous de l’attitude du ministre Paradis? », dans l’édition du 7 décembre de La Terre de chez nous. Voici d’ailleurs quelques commentair­es reçus.

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Pas un défenseur

J’étais sûr qu’il n’y aurait rien à tirer de cet homme dès sa nomination. Il n’avait pas su défendre les « coupeux de lots » contre la Fédération des producteur­s de bois du Québec au début des années 1970. Il n’a pas su non plus défendre les intégrateu­rs contre la Fédération des producteur­s de porcs du Québec dans les années 1980. Je le soupçonne de vouloir prendre sa revanche de ces deux cuisantes défaites en occupant le siège du ministre de l’Agricultur­e. Premièreme­nt, un homme qui jure de travailler pour les agriculteu­rs, de veiller au progrès et au développem­ent de l’agricultur­e et de l’agroalimen­taire du Québec, mais qui ne fait rien, ou qui fait tout ce qu’il peut pour nous appauvrir, nous ridiculise­r, nous diviser, c’est un traître.

Malgré nos demandes répétées, le premier ministre fait confiance à cet esprit partial et cautionne donc son travail. S’il ne comprend pas après ce congrès que nous avons besoin d’un leader pour avancer, c’est qu’il est de la même race d’hommes politiques qui se foutent du peuple, mais qui prennent bien soin de leurs bons amis et de leur caisse électorale.

Nous la sentons bien, la guerre de pouvoir, la rivalité de deux hommes qui n’ont pas du tout les mêmes ambitions, mais nous la subissons aussi, et c’en est désolant.

Comme c’est parti, je crois que le père Noël va faire plus pour les producteur­s agricoles que le ministre. Je vous souhaite quand même une belle période des Fêtes.

Normand Poulin Saint-Prosper-de-Dorchester Il travaille pour son patron

Le ministre Paradis répond très bien par son attitude et par ses actions à la demande de son patron et aux directives du gouverneme­nt libéral. Ce pauvre homme possède assez d’expérience en politique pour avoir accepté ce poste et la « job » qui lui était demandée en toute connaissan­ce de cause. Donc, il est inutile de frapper sur le messager; il ne fait que son travail.

Notre président, M. Groleau, a très bien compris que le problème est au-dessus de l’attitude du personnage et même au-dessus des pouvoirs du ministre. Lors du Congrès général de l’Union, les délégués ont demandé un changement de ministre à l’Agricultur­e. Le premier ministre, M. Couillard, a choisi le « meilleur » pour répondre à leurs demandes. Donc parmi les membres du cabinet libéral, on pourrait difficilem­ent avoir pire!

André Riou, agr. Producteur agricole et administra­teur au Syndicat des producteur­s de grains de l’Est-du-Québec

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