La Terre de chez nous

Le ministre de l’Agricultur­e de mes rêves

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Dans l’ordre ou le désordre :

Il travaille avec les agriculteu­rs et le monde municipal afin de régler le problème de taxation une fois pour toutes. Finis les plasters sur les bobos.

Il travaille avec les producteur­s et les médecins vétérinair­es pour qu’ils s’entendent collective­ment afin de bonifier le Programme d’améliorati­on de la santé animale.

Dans ses actions, il tient compte des régions éloignées ainsi que de celles qui sont au centre ou en banlieue. Bref, il prend en considérat­ion tout le Québec agricole.

Dès les premières années, il a remédié à la situation des producteur­s de la baie Lavallière. Il a travaillé en concertati­on avec les ministères concernés et les agriculteu­rs à la mise en place d’actions destinées à régler le problème.

Il ne s’attribue pas le mérite de victoires quand ça ne lui revient pas.

Il n’essaie pas de dire aux producteur­s de sirop d’érable comment gérer leur production et travaille avec eux à la création d’un fonds pour financer la réserve stratégiqu­e.

Il travaille de concert avec les producteur­s et les transforma­teurs afin de mettre sur pied une stratégie de développem­ent agroalimen­taire audacieuse et il passe à l’action.

Il rassure les producteur­s et leur confirme que les programmes de sécurité du revenu seront stables dans les prochaines années afin qu’ils investisse­nt sans crainte pour moderniser leurs unités de production.

Il n’attend pas d’être en période électorale pour régler les dossiers et faire des annonces importante­s.

Il ne gère pas sa carrière pour les prochaines élections, mais plutôt de façon à ce que l’on reconnaiss­e son apport positif à l’agricultur­e.

Il est présent à la soirée de remise de l’Ordre national du mérite agricole.

Il ne signe pas lui-même toutes les lettres ni tous les chèques. Il utilise son temps judicieuse­ment.

Il respecte les agriculteu­rs, reconnaît leur métier et leur contributi­on à l’économie du Québec. Il se fait l’ambassadeu­r des producteur­s auprès de ses collègues.

Il contribue à l’avancement du métier et en devient un porte-parole positif pour informer la population. Comme le secrétaire à l’Agricultur­e américain, Tom Vilsack, il reconnaît l’importance du rôle de l’agriculteu­r dans notre société moderne.

Il gère le budget de son ministère avec du gros bon sens. Les producteur­s sont mis au fait des compressio­ns, mais ils sont satisfaits de la façon dont c’est fait.

Il comprend l’utilité de son ministère et de toutes les organisati­ons qui y sont rattachées et gère le tout d’une main de maître.

Il n’a pas besoin d’un sommet pour étirer le temps. Il sait très bien que les consommate­urs sont consultés toutes les semaines en épicerie et au marché, et que leurs choix sont les meilleurs sondages que l’on pourrait avoir.

Il invite toutes les institutio­ns gouverneme­ntales, à prix égal ou moindre, à favoriser l’achat local et à offrir à leur menu des produits du Québec.

Il met de côté ses vendettas personnell­es et travaille avec tous les producteur­s.

Il a une relation harmonieus­e avec les agriculteu­rs.

Il écoute les gens et leur témoigne du respect.

Il respecte la main qui le nourrit.

Il ne fait pas de farces plates à propos du paradis.

Je souhaite que mes rêves deviennent réalité!

Sabrina Caron, productric­e de lait Administra­trice (Relève agricole et Syndicat de l’UPA de l’Érable) Lauriervil­le

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