Des affaires et des mastodontes
Un peu plus de 10 000 visiteurs se sont lancés à la découverte des dernières innovations au 31e Salon de l’agriculture de Saint-Hyacinthe, qui s’est tenu cette année du 17 au 19 janvier.
Les quatre pavillons de la plus grande surface d’exposition du Québec abritaient 300 exposants et affichaient complet.
C’est la machinerie qui, encore cette année, a attiré de nombreux visiteurs. À l’entrée du pavillon BMO, un simulateur de moissonneuse-batteuse Case IH donnait le ton.
La machine « déshabillée », venue directement du Nebraska aux États-Unis, permettait aux curieux de jeter un coup d’oeil, entre autres, au système de nettoyage autonivelant et à la transmission CVT sans courroie.
Un peu plus loin, c’est le nouveau Fendt 1000 Vario, le plus gros tracteur à châssis rigide du monde, qui volait la vedette. Les visiteurs faisaient la file au kiosque d’AGCO pour s’asseoir dans la cabine de ce véritable mastodonte.
« L’idée derrière ce tracteur, c’est de jumeler puissance et polyvalence », a fait valoir le spécialiste de produits chez AGCO, Simon Bourque.
Les pavillons New Holland et Soleno avaient été réaménagés pour pouvoir accueillir des kiosques plus imposants.
« De cette façon-là, on a pu libérer de l’espace pour ceux qui ont de la grosse machinerie comme Claas et JCB », a souligné le directeur général du Salon, Léon Guertin, qui cédera bientôt sa place à la barre de l’organisme à l’agronome Sophie Gendron.
Un salon d’affaires et d’innovation
De nombreux exposants présentaient des outils innovateurs tels que le contrôle de planteur SureDrive d’Innotag, la méthode d’insémination Pigwatch de l’entreprise Ro-Main, la balance à volailles AccuSmart d’Intelia et la sonde de vêlage Moocall.
« Comme tous les ans, c’est LE rendez-vous pour présenter les nouvelles technologies », a affirmé le directeur général.
Placée sous le thème « Développez votre richesse », l’exposition s’affiche avant tout comme un salon d’affaires, selon M. Guertin.
« On vient ici pour s’amuser et réseauter, mais surtout pour faire des affaires et trouver des façons d’augmenter sa rentabilité », a-t-il souligné.
Le directeur des communications du Salon, Pierre Rhéaume, a d’ailleurs indiqué que plusieurs entreprises d’ingénierie et de construction en avaient profité pour signer des contrats. « J’ai même rencontré une firme qui a booké son année au complet au Salon », a-t-il dit.