Rappel des événements
17 mars 2016 : Leitão annonce que dès 2017, le Programme sera simplifié et l’administration transférée à Revenu Québec. Les terres seront admissibles à une aide financière correspondant à 78 % de la valeur des t axes municipales.
14 avril : Les simulations de l’UPA montrent que le programme entraînerait une hausse moyenne de 30 à 40 % de la facture. Une première rencontre entre le ministère des Finances et l’UPA a eu lieu quelques jours plus tôt.
26 avril : Le sujet de la réforme est une question majeure pendant l’étude des crédits budgétaires du MAPAQ.
Juillet : Les calculs réalisés par le MAPAQ montrent que 50 % des augmentations seront de moins de 300 $, mais que 6 % des agriculteurs verront leur compte de taxes municipales haussé de plus de 1 000 $. Au total, 83 % des producteurs vont payer plus cher.
7 septembre : L’UPA demande un temps d’arrêt, dans le but de faire une révision en profondeur du dossier.
21 septembre : Québec garde le cap. 25 octobre : Conférence de presse à Québec par le PQ, en compagnie de l’UPA et de producteurs agricoles.
11 novembre : À l’Assemblée nationale, le ministre Paradis est interpellé par le PQ sur la réforme. Manifestation à Cowansville réunissant 350 producteurs.
30 novembre : La Coop fédérée dépose une étude confirmant les pires craintes.
1er décembre : Lors du Congrès de l’UPA, le ministre Paradis est désavoué publiquement par le milieu agricole. Paradis maintient que les chiffres de son collègue Leitão sont les bons.
Début décembre : Mise en demeure expédiée par l’UPA au sujet de la réforme du ministre.
14 décembre : Paradis mentionne que les multimillionnaires vont passer Noël quand même.
21 décembre : L’UPA dévoile une étude de Raymond Chabot Grant Thornton confirmant la justesse de ses calculs. Si au 1er février Québec ne recule pas, l’UPA recommandera le retrait du privilège d’accès aux terres agricoles.
26 et 27 janvier 2017 : Pierre Paradis est écarté. Le premier ministre du Québec affirme vouloir maintenir la réforme. L’UPA dépose une demande d’injonction pour contrer la réforme.
3 février : La réforme est abandonnée.