Plus fragile que le lait
La Fédération investit en recherche et en innovation pour s’assurer de livrer un produit de qualité. « L’eau d’érable est plus fragile que le lait. Plus la température est élevée, plus elle peut se corrompre. Mais on est devenus meilleurs dans la gestion de la dégradation », mentionne Simon Trépanier. Des éléments cruciaux permettent de conserver les propriétés organoleptiques du produit, notamment le nettoyage impeccable des bassins et de l’équipement et une plus grande rapidité lors des étapes de cueillette, de livraison et de stabilisation.
D’ailleurs, les producteurs québécois d’eau d’érable misent sur une certification privée appelée Napsi. Les normes de contrôle et de production qui y sont rattachées, jumelées à un système de traçabilité, représentent un atout de taille pour la commercialisation du produit. Surtout que le Québec n’est pas le seul à produire de l’eau d’érable. « Les États-Unis misent sur un gros producteur d’eau d’érable, mais il a connu des problèmes de qualité majeurs », rapporte M. Trépanier.