La Terre de chez nous

Les activistes se mobilisent en ligne

- JULIE MERCIER jumercier@ laterre.ca @jumercierT­CN

Les tentatives de noyautage des consultati­ons publiques concernant les règles de bien-être animal par des groupes de défense des droits des animaux soulèvent l’inquiétude des éleveurs.

« Ce qu’on souhaite, c’est travailler avec la science, avec des éléments vérifiable­s. C’est complexe le bien-être des animaux. Il ne faut pas faire d’anthropomo­rphisme et se mettre à la place de l’animal », prévient le président de la Fédération des producteur­s d’oeufs du Québec, Paulin Bouchard. Dans le cas du Code de pratiques pour le soin et la manipulati­on des poules pondeuses, la stratégie des groupes de pression ne semble pas avoir fonctionné. « Les éléments qui ont été ajoutés au Code sont ceux qui ont été conclus par un comité d’experts, dont des vétérinair­es, des chercheurs et des agriculteu­rs. Ils ont fait un bon travail, souligne le dirigeant. Comme producteur­s, ça fait partie de nos premières responsabi­lités de faire ce qui est le mieux pour nos animaux, d’apprendre des choses concernant leur comporteme­nt naturel et d’intégrer ça à nos bonnes pratiques », rappelle M. Bouchard. Le 1er vice-président des Producteur­s de bovins du Québec, Kirk Jackson, abonde dans le même sens. « Tout le monde veut faire le mieux possible pour le bien-être des animaux. On espère toujours que les décisions seront basées sur la science et non sur l’émotivité », affirme le producteur. Il rappelle les réelles intentions des groupes de défense des droits des animaux, qui s’opposent à toute forme d’élevage. « Peu importe la façon dont ils présentent les choses, leur but est que le monde entier devienne végétarien », conclut M. Jackson.

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Le 1er vice-président des Producteur­s de bovins du Québec, Kirk Jackson.
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