2e rapport de responsabilité sociale
Après la publication d’un premier rapport de responsabilité sociale en 2014, voilà que les Éleveurs de porcs du Québec poussent la démarche encore plus loin en se fixant des cibles chiffrées à atteindre d’ici le 31 décembre 2020.
En 2014, les Éleveurs étaient le premier secteur agricole au Canada et la première filière porcine au monde à se doter d’un rapport de responsabilité sociale. Au début novembre, ils dévoilaient un 2e rapport contenant cette foisci des objectifs à atteindre.
Le rapport aborde les thèmes de l’environnement, de la gouvernance, de l’économie, des relations avec les citoyens de même que de la salubrité, du bien-être et de la santé animale. À titre d’exemple, les Éleveurs souhaitent dépasser les 80 % de perception globale favorable des consommateurs à l’égard de leurs pratiques d’élevage. Ils se sont aussi donné des cibles ambitieuses en matière d’audits à la ferme en ce qui concerne l’utilisation des antibiotiques et les mesures de biosécurité. De plus, ils comptent stimuler la participation de la relève au sein de leurs instances en atteignant le taux d’environ 30 % des postes d’administrateurs régionaux occupés par des producteurs de 40 ans et moins. Ils s’engagent à être proactifs dans la mise en oeuvre de solutions visant à améliorer la rentabilité des entreprises.
Les Éleveurs souhaitent également répondre aux objectifs du Sommet sur l’alimentation, notamment accroître leurs activités de production et leur présence sur les marchés. « Ce rapport prouve tout ce que l’on va faire pour pouvoir faire ce développement dans le respect de l’environnement et de nos concitoyens », explique le président des Éleveurs, David Duval. Ce second rapport a récemment été présenté à une trentaine de députés et de ministres à l’Assemblée nationale. Cette démarche a été très bien accueillie, rapporte le président.
Bilan
« Il faut mieux se faire comprendre et démontrer qu’on est des leaders. » – David Duval
Les Éleveurs de porcs du Québec ont également évalué le chemin parcouru depuis la publication du premier rapport en 2014. L’exercice a permis de constater plusieurs améliorations notables. Ainsi, au cours des quatre dernières années, le bilan eau s’est amélioré de près de 2 %. De plus, l’élevage porcin québécois affiche l’un des plus faibles bilans carbone de toutes les régions productrices de porcs sur la planète, confirme l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).