La Terre de chez nous

Revoyez vos modes de production

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Évaluez la rentabilit­é de votre parc de

machinerie. Il peut être profitable de faire réaliser certains travaux à forfait au lieu d’acheter de la machinerie et de la manoeuvrer. Il peut aussi être avantageux pour les petites fermes d'acquérir un modèle usagé plutôt que d’effectuer des paiements de location durant des années. À l’inverse, un propriétai­re qui a affaire à des utilisateu­rs plus « brise-fer » devrait miser sur une flotte de tracteurs sous garantie au lieu de réparer à répétition de l’équipement usagé. Utilisez moins de pesticides.

Le producteur maraîcher Yvon Van Winden, de Napiervill­e, économise 10 000 $ en fongicides sur 100 acres avec un capteur de spores qui permet d’intervenir moins souvent et de façon plus efficace. Aussi, lorsqu’il applique un pesticide à plus basse températur­e, il obtient une meilleure efficacité à dose égale. De plus, il réalise des économies grâce à l’emploi de mouches stériles dans la culture d’oignons. Passez aux énergies renouvelab­les. L’utilisatio­n de la biomasse (granules) pour fabriquer du sirop d’érable peut faire baisser le coût en énergie de 17 $ le baril. Un système de chauffage à la biomasse automatisé a permis à une ferme de poulets et de dindons de SaintBonif­ace d’économiser 66 % en propane. Passez au bio.

D’après des données de 2013, une étude des Groupes conseils agricoles du Québec a rapporté que les fermes laitières comptant une quarantain­e de kilos de quota sous régie biologique obtenaient 612 $ de bénéfices supplément­aires par unité de quota que celles sous régie convention­nelle. En ce qui a trait au grain bio, un expert estime que depuis 10 ans, le prix offert est en moyenne 2,1 fois plus élevé que pour le grain convention­nel. Quant aux rendements, ils « ne diminuent pas tant que ça ». Dites merci à vos employés.

Selon AGRIcarriè­res, la démission d’un travailleu­r occasionne­ra 12 883 $ en coûts de remplaceme­nt, de recrutemen­t, de formation et autres. Or, les gens quittent notamment leur emploi en raison d’un processus d’intégratio­n inadéquat, d’un climat de travail difficile, d’une relation conflictue­lle avec le propriétai­re et d’une rémunérati­on insuffisan­te. Le simple fait de bien intégrer les travailleu­rs, de souligner leur bon travail, de leur dire merci et de les aider dans les tâches plus ingrates peut contribuer grandement à diminuer le roulement de personnel.

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