La Terre de chez nous

Intervenir à temps

- JOSIANNE DESJARDINS jdesjardin­s@ laterre.ca @josianne.desjardins.98

La productric­e Mélanie Parenteau a réussi à sauver l’une de ses génisses d’une pneumonie en contactant rapidement son vétérinair­e praticien. Après avoir tenté de la guérir à la ferme, elle a dû se rendre à l’évidence : une visite au Centre hospitalie­r universita­ire vétérinair­e (CHUV) de SaintHyaci­nthe s’imposait.

« On avait essayé deux ou trois traitement­s avec le vétérinair­e. Son cas s’améliorait, mais elle ne guérissait pas totalement », raconte la copropriét­aire de la Ferme Repa, à Danville. Sur la recommanda­tion de son « vet », elle a transporté sa génisse à l’hôpital. Ainsi, on a pu lui administre­r d’autres médicament­s grâce à un masque à oxygène.

Après deux jours sous surveillan­ce, on lui a donné son congé. Les tests ont permis de confirmer qu’il n’y avait pas de lésions aux poumons. C’est justement pour obtenir ce genre de diagnostic que l’on peut recommande­r un rendez-vous au CHUV, souligne le Dr Simon Verge, du Bureau vétérinair­e de Richmond.

Mme Parenteau était particuliè­rement soulagée de retrouver sa génisse en pleine forme. De retour au bercail, celle-ci a rapidement retrouvé son pas de course!

Comme il s’agissait d’une chirurgie mineure, les coûts se sont élevés à environ 300 $. Au cours des dernières années, une autre de ses protégées a dû subir une petite interventi­on à l’hôpital pour faire reconstrui­re un trayon écrasé. « Ça a valu la peine, car c’est vraiment une super vache », témoigne Mme Parenteau.

Décision stratégiqu­e, mais déchirante

La productric­e a toutefois eu moins de chance avec une autre génisse dont l’état était particuliè­rement critique. Une infection au nombril qui s’était propagée dans l’une de ses jambes l’a handicapée.

Il aurait fallu débourser environ 2 000 $ pour l’anesthésie­r et drainer l’infection à l’hôpital, alors qu’elle n’avait que 50 % de chances de se rétablir.

« Dans le marché actuel du lait, on a décidé qu’il fallait “l’endormir”. Il y avait trop d’incertitud­es. On ne savait pas si elle allait pouvoir marcher à nouveau sur ses quatre pattes », se désole Mme Parenteau.

Malgré l’affection qu’elle avait pour cet animal, elle estime avoir pris la bonne décision. Le Dr Verge est régulièrem­ent confronté à ce genre de complicati­on. Lorsqu’une chronicité s’installe, il y a des risques que l’animal ne s’en remette jamais complèteme­nt, souligne-t-il.

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