La Terre de chez nous

La lutte contre la tordeuse en forêt privée commence

- MARTIN MÉNARD

l’échelle du Québec, l’augmentati­on totale est de 2 %. Jean-Yves Arsenault s’attend à une intensific­ation de l’épidémie au cours des prochaines années. Sur la rive nord du fleuve, l’insecte devrait se diriger vers la région de Québec, tandis que sur la rive sud, il se dispersera vers la Baie-des-Chaleurs.

Plus compliqué

En forêt privée, la SOPFIM ne peut employer les mêmes avions qu’en forêt publique. « Les blocs de forêts privées sont trop petits. Les opérations se réalisent plutôt en hélicoptèr­e et avec de petits avions expériment­aux, ce qui devient plus coûteux », explique M. Arsenault. Le reste est identique : l’insecticid­e biologique est pulvérisé alors que la tordeuse est au stade larvaire.

Pierre-Maurice Gagnon, président de la Fédération des producteur­s forestiers du Québec et lui-même producteur de bois, est sensible au fait que le gouverneme­nt alloue 20 M$ à la lutte contre la tordeuse en forêt privée. Il déplore toutefois que seuls les blocs de plus de 10 hectares de forêt aménagée soient traités. « Ce n’est pas cohérent, car un propriétai­re en forêt privée travaille souvent sur des petits blocs de 4 hectares et moins. À ce niveau-là, le programme ne fait pas la job », commente-t-il.

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