La Terre de chez nous

Les premières fraises sont sur les étals

- MYRIAM LAPLANTE EL HAÏLI mlaplante@ laterre.ca @MyriamLapl­anteE

SAINT-PAUL-D’ABBOTSFORD — Les premières fraises de la saison sont sur les étals, signe que l’été est arrivé pour bon nombre de Québécois. Les variétés hâtives produites sous bâche sont actuelleme­nt récoltées jusque dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, et si la tendance se maintient, la saison 2018 s’annonce prometteus­e pour les producteur­s. Volumes Sur l’île d’Orléans, la saison n’avait pas réellement commencé chez Onésime Pouliot lorsque La Terre s’est entretenue avec son propriétai­re, Guy Pouliot. « On commence à voir des miniquanti­tés apparaître dans les kiosques », expliquait ce dernier le 11 juin.

En Montérégie, Philippe Beauregard, du Potager MontRouge Halte Gourmande, a obtenu 32 $ la caisse (son prix normal), plutôt que 50 $ la semaine précédente. À la Place des producteur­s, l’offre de fraises est passée de faible à modérée, signe que les volumes commencent à arriver sur les étals des épiceries. Au champ, « la fraise d’été est à la fin de sa floraison », ce qui est considéré comme normal, selon M. Beauregard. Les nuits toujours froides de Rougemont ralentisse­nt cependant le mûrissemen­t des fruits, mais le producteur est confiant : « Tout sera à son meilleur pour la Saint-Jean. »

Gino Maynard ne vend pas aux chaînes, mais ses plants sont en pleine production et les fraises sont déjà en vente dans les kiosques environnan­ts. « La saison 2018 était partie tard, mais on récupère le temps [perdu] », explique le propriétai­re de la ferme Le Roi de la Fraise, à Saint-Pauld’Abbotsford. Si mère Nature est clémente, Gino Maynard prédit de bons volumes pour le reste de la saison.

Les contrecoup­s de la hausse du salaire minimum se font sentir.

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