La Coop fédérée construira un terminal céréalier à Québec
Un investissement de plus de 90 M$ est prévu pour construire un nouveau terminal céréalier de La Coop fédérée dans la zone industrialo-portuaire de Québec-Lévis.
Pour le projet en quatre phases, on commencera par utiliser deux dômes existants d’une capacité de 37 500 tonnes à l’Anse au Foulon. Ensuite, huit silos d’un total de 64 000 tonnes seront construits progressivement de même que tout l’équipement logistique nécessaire (tour de nettoyage du grain, desserte ferroviaire, convoyeurs et infrastructure de déchargement). Le maïs et le soya font partie des cultures visées pour une capacité totale de plus de 135 000 tonnes de stockage et de 1,3 million de tonnes exportées par année.
La Coop fédérée prévoit que les dômes pourront être utilisés dès cet automne et que les expéditions pourront débuter à la fin de la phase 1, soit à l’hiver 2019. L’ensemble du projet devrait être terminé à l’automne 2021.
« Nous sommes heureux d’offrir aux producteurs de céréales et de grains de nouvelles possibilités pour la mise en marché de leurs récoltes. Nous sommes convaincus que ce terminal représentera un moteur de prospérité non seulement pour les familles agricoles québécoises, mais aussi pour la région de Québec », a commenté Ghislain Gervais, président de La Coop fédérée, le principal investisseur du projet de terminal.
Le gouvernement provincial octroie 30 M$ à ce projet dans le cadre de la Stratégie maritime du Québec. Une première tranche de 20 M$ est accordée sur 20 ans par un programme du ministère des Transports du Québec. L’autre 10 M$ proviendra de Capital logistique Québec, qui est doté d’une enveloppe de 300 M$, dont 200 M$ du gouvernement et 100 M$ du Fonds de solidarité FTQ.
« Le projet de La Coop fédérée favorisera une plus grande diversification de cultures au Québec et ouvrira la porte à de nouveaux marchés d’exportation pour les agriculteurs qui utiliseront ce terminal », a déclaré Jean D’Amour, ministre délégué aux Affaires maritimes.
La future construction devra toutefois passer à travers une consultation publique et une évaluation environnementale. Les travaux s’amorceront une fois le feu vert obtenu par l’Autorité portuaire de Québec.
Notons par ailleurs qu’un autre projet portuaire important, celui de Contrecoeur, doit faire l’objet d’une réévaluation en raison d’atteinte prévue à des espèces menacées (chevalier cuivré et rainette faux-grillon). Il est donc difficile de prévoir un échéancier précis pour les travaux.