La Terre de chez nous

Pas de loi pour pérenniser la politique bioaliment­aire

- THIERRY LARIVIÈRE tlariviere@ laterre.ca @LariviereT

La fin de la session parlementa­ire et la campagne électorale qui s’amorce signifient la mort au feuilleton de quelques dossiers législatif­s importants pour le secteur agricole.

D’abord, il est maintenant clair que le projet de loi 172 qui visait à pérenniser la politique bioaliment­aire ne sera pas adopté. Le fait saillant en provenance de Québec dans les derniers mois à cet effet demeure donc le dévoilemen­t de cette politique assortie de mesures budgétaire­s le 6 avril dernier.

Le projet de loi 172 qui visait à modifier la Loi sur le ministère de l’Agricultur­e voulait aussi instaurer une révision périodique des 35 lois administré­es par le ministère de l’Agricultur­e, des Pêcheries et de l’Alimentati­on du Québec (MAPAQ). L’Union des producteur­s agricoles (UPA) craignait un perpétuel processus de consultati­on. Le projet de loi forçait aussi le ministre de l’Agricultur­e à maintenir une politique bioaliment­aire.

Financemen­t de l’UPA

Avec la fin des travaux parlementa­ires, l’UPA doit aussi laisser tomber sa propositio­n au ministre Laurent Lessard qui visait à modifier la Loi sur les producteur­s agricoles pour permettre une modulation de ses cotisation­s en fonction de la taille des fermes. Ce projet est donc remis de facto à la fin 2018 au plus tôt.

Normes de travail

Par contre, la loi 176 sur les normes de travail a été adoptée en fin de session. Les amendement­s adoptés n’étaient toutefois pas disponible­s au moment de publier. Le Parti québécois affirme néanmoins avoir fait passer une modificati­on qui vise à exempter les travailleu­rs agricoles du nouveau droit de refus de travail lorsque l’horaire n’est pas connu cinq jours à l’avance.

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