Ce qu’ils ont dit
« De temps en temps, c’est le fun, une bonne nouvelle », lance Claude Viel, président des Producteurs
de bovins du Québec. Ce dernier évalue qu’environ 10 % des producteurs de bovins étaient « bloqués » dans leur expansion parce qu’ils dépassaient le seuil de trois fois le modèle de référence, qui est de 117 vaches pour le secteur du veau d’embouche. Il ne s’attend pas nécessairement à ce que la franchise s’applique à son secteur pour le moment.
« C’est une bonne nouvelle pour la partie recherche et promotion. […] On demande de voir l’impact des franchises; ça pourrait être déstabilisant pour les plus grandes fermes », affirme David Duval, président des
Éleveurs de porcs du Québec. Il précise que 12 entreprises (individuelles ou coopératives) se partagent 43 % du volume de production de porcs au Québec. Bon nombre de producteurs au sein des coopératives pourraient donc subir les contrecoups d’une franchise trop élevée.
« C’est une très bonne nouvelle. Ces changements étaient très attendus. » –Marcel Groleau, président de l’Union des producteurs agricoles
« On attend que la Financière avance les paramètres précis de façon plus officielle avant de se prononcer. » – Yvan Lacroix, PDG de l’Association québécoise des industries de nutrition animale