La Terre de chez nous

La chroniqueu­se urbaine aux racines campagnard­es

- ARIANE DESROCHERS adesrocher­s@ laterre.ca

YAMACHICHE — Dès que son horaire le lui permet, l’animatrice et chroniqueu­se Annie-Soleil Proteau quitte Montréal pour mettre le cap sur son chalet familial en Mauricie. Elle y a passé tous les étés et toutes les fins de semaine de son enfance en compagnie de ses grandspare­nts aujourd’hui décédés.

« Quand il avait 14 ans, mon père a construit avec son oncle Jean, électri- cien, cinq chalets dans le même été pour les frères et soeurs de ma grand-mère. Tout ça avec des matériaux recyclés qu’ils ramassaien­t », raconte Annie-Soleil. La chroniqueu­se de Salut Bonjour et

Sucré Salé tient à ce que le chalet de ses grands-parents reste intact. « L’endroit est vraiment figé dans le temps. Il n’y a rien qui a changé depuis la constructi­on, se réjouit-elle. C’est décoré comme dans les années 60 et 70. » Ce côté rétro plaît tout particuliè­rement au conjoint d’Annie-Soleil, le député de MataneMata­pédia, Pascal Bérubé.

La seule fille de la gang

De la moto, du quatre-roues, du bateau, des barbecues… Ce sont toutes des activités auxquelles Annie-Soleil Proteau continue de s’adonner avec ses amis d’enfance, tous des garçons. « Comme on a grandi ensemble, ça a toujours été juste des amis, précise-t-elle. C’est un lien qui est très fraternel. »

Le chalet de ses grands-parents leur sert de lieu de rassemblem­ent. « Le chalet familial a toujours eu cette vocation. On reçoit beaucoup de monde », affirme celle qui se dit très attachée à ses racines. Au début de l’adolescenc­e, Annie-Soleil a suivi ses amis chez des agriculteu­rs qui les embauchaie­nt pour faire le train. « J’adorais le contact avec les animaux de ferme », mentionne-t-elle. La chroniqueu­se rit d’ailleurs au souvenir de sa grand-mère qui l’obligeait à se changer sur le balcon à son retour.

Des fraises et de la moto

La moto fait partie de la vie d’AnnieSolei­l depuis sa tendre enfance. « Mon grand-père installait une vieille caisse de lait en plastique derrière sa moto et il m’assoyait là-dedans pour aller ramasser les déchets que les gens jetaient sur le bord des routes. »

Même si elle conduit désormais sa propre monture, la motocyclis­te est nostalgiqu­e du temps passé avec ses grands-parents. « Je recrée beaucoup d’activités que je faisais avec eux. Je continue d’aller en moto et en quatre-roues dans ce coin-là. » Elle retourne aussi aux fraises en Mauricie, après y être allée si souvent avec sa chère grand-maman.

« C’est vraiment un lieu de rassemblem­ent pour tout le monde. Ce camp familial, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. »

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Même si elle a grandi dans la quartier Hochelaga-Maisonneuv­e à Montréal, la chroniqueu­se de Salut Bonjour et Sucré Salé Annie-Soleil Proteau considère que ses racines sont bien ancrées dans le sol de son chalet familial, à Yamachiche.
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