La Terre de chez nous

La paille aussi chère que le foin

- M.L.

La paille a également souffert de la sécheresse estivale, ce qui a fait grimper son prix. « La paille coûte aussi cher, sinon plus que le foin », indique le président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis.

L’avoine n’a pas atteint sa hauteur habituelle dans les régions affectées par la sécheresse, explique le président de la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamin­gue, Pascal Rheault. Normalemen­t, la céréale arrive à une hauteur d’environ 1 m, mais cette année, elle est considérée comme haute si elle atteint 0,5 m. « On ne fait que récolter les têtes et ça ne donne pas de paille pour les producteur­s », souligne M. Rheault. Certains remplacent la paille par de la ripe, mais le résultat n’est pas optimal. Même son de cloche dans le Bas-Saint-Laurent, où « la paille n’est pas là et [où] les céréales [avoine, orge et blé] ne se classent pas », indique le président de la Fédération, Gilbert Marquis.

Grains

En Abitibi-Témiscamin­gue, la récolte des grains n’est pas terminée, mais il semble que la sécheresse ait aussi affecté la qualité et les rendements. « Je suis déçu de mes récoltes parce que le grain est léger; il sera déclassé », indique M. Rheault. Si ses grains de consommati­on humaine sont envoyés au bétail, la différence de revenus sera notable. « On veut valider avec la Financière, mais il y a eu beaucoup d’avis de dommages », mentionne le président.

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