Vous avez dit « bio »?
Au Québec, quelque 2 000 entreprises détiennent une certification biologique. Parmi elles figurent un peu plus de 1 500 exploitations agricoles. Coup d’oeil sur un mode de production dont l’offre dépasse aujourd’hui les 9 700 produits et qui, depuis près de 20 ans, suscite l’adhésion d’un nombre sans cesse croissant d’acteurs de l’industrie et de consommateurs. Les produits couverts
Les produits agricoles, aquacoles et alimentaires destinés à l’utilisation et à la consommation humaine ou animale de même que ceux contribuant au système de production (intrants) et les services réalisés à forfait sont tous couverts par l’appellation biologique. La totalité de la chaîne doit satisfaire à un cahier des charges.
La transition
La période de qualification en vue de la production biologique pendant laquelle une terre ne doit pas avoir reçu de substances interdites est fixée à 36 mois. L’ensemble des exigences de la norme biologique doit par ailleurs être intégralement appliqué pendant un an avant la première récolte.
Les organismes de certification
Pour que ses produits soient certifiés biologiques, un exploitant doit s’être préalablement inscrit auprès d’un organisme accrédité. Six certificateurs ont des activités au Québec : Ecocert Canada, LETIS S.A., Organisme de certification Québec-Vrai, Pro-Cert Organic Systems Ltd, Quality Assurance International (QAI) Inc. et TCO Cert.
Les délais
Pour la plupart des types de culture ou de récolte, une exploitation qui ne détient aucune certification biologique doit calculer, avant la date prévue de mise en marché des produits, un délai d’au moins 15 mois pour soumettre sa demande. Au moins deux audits (vérifications) sur deux saisons de cultures consécutives sont aussi requis.