Le surgelé et les conserves, un atout pour la consommation de légumes
Voilà quelques mois, l’Association québécoise de la distribution de fruits et légumes (AQDFL) publiait une étude fort intéressante sur la contribution économique de la filière des fruits et légumes au Québec. Une synthèse est d’ailleurs disponible sur son site Internet. On y apprend notamment que le secteur québécois contribue à hauteur de 4,1 G$ à l’économie provinciale, que plus de 62 000 emplois sont liés à cette filière et que la valeur des exportations québécoises de légumes grimpe de 17 % chaque année depuis 2011. De plus, au-delà de ces retombées financières, le secteur des fruits et légumes est un acteur de la santé publique grâce à des produits qui contribuent à une saine alimentation.
Toujours selon cette étude, c’est au Québec que l’on retrouvait, en 2014, la plus grande part (46 %) de gens déclarant consommer le minimum de cinq portions de fruits et légumes par jour. Étant donné que la plus grande proportion se situe dans la tranche d’âge des 12-19 ans, le rôle des parents dans l’alimentation y est sûrement pour quelque chose. Par la suite, la consommation décline. Face au grand défi qui consiste à augmenter la consommation de fruits et légumes, nous pouvons nous interroger sur cette réduction.
Les freins à la consommation
L’étude de l’AQDFL ainsi que d’autres études nous apprennent que les principaux freins à la consommation de légumes demeurent le prix et le mode de vie actuel : peu de temps pour cuisiner, manque de notions en préparation de recettes et méconnaissance des produits disponibles. À preuve, 80 % de la consommation de légumes se concentre sur 10 légumes seulement!
Les légumes surgelés et en conserve du Québec offrent des solutions pratiques aux consommateurs et aux responsables des approvisionnements (hôtels, restaurants, institutions). Ils sont vite cuisinés, nutritifs et diversifiés, permettent de limiter le gaspillage alimentaire et sont offerts à des prix stables et compétitifs.
Mieux faire connaître les avantages de ces légumes, revamper leur perception en interpellant notamment la jeune génération, voilà le défi que compte relever la filière des légumes de transformation afin de contribuer activement au grand objectif de faire augmenter la consommation de fruits et légumes pour la santé de la population et celle de notre économie. — Judith Lupien, directrice générale Fédération québécoise des fruits et légumes de transformation