Un grand parmi les petits
L’arrivée des Fermes Lufa et leur modèle de mise en marché a contrarié plusieurs petits producteurs de paniers de légumes biologiques. Certains disent di avoir perdu des clients. « C’est une un compétition féroce! » affirme le producteur pr de paniers bio Frederic Thériault. Th Au début, Les Fermes Lufa se plaçaient pla même tout près de ses points de chute. « Il y avait aussi un “flou artistique” tiq sur l’aspect biologique ou non de leurs leu produits », relate-t-il.
L’agriculteur Nasser Boumenna fait remarquer que Les Fermes Lufa font partie de plusieurs nouveaux compétiteurs qui viennent jouer dans les « plates-bandes » du marché des légumes frais et locaux. « Les compagnies de boîtes à légumes, Lufa, les épiceries… la concurrence vient maintenant de partout. Nous devons être capables de tirer notre épingle du jeu en diversifiant notre mise en marché, notamment », mentionne-t-il.
Pour sa part, le maraîcher bio François Handfield se dit inquiet des investissements du Fonds de solidarité FTQ et de La Coop fédérée dans Les Fermes Lufa. « Les moyens de Lufa sont démesurés par rapport aux nôtres. Nous aimerions mieux que les investisseurs donnent l’accès au capital aux petites fermes familiales qui dynamisent réellement le territoire et qui sont vraiment bio », expliquet-il.
« S’il y avait 19 centres commerciaux équipés de nos serres sur leur toit on pourrait nourrir toute la ville de Montréal en légumes frais. » – Les Fermes Lufa