Boeuf Québec sort du menu de La Cage
Alors que Boeuf Québec vient d’ajouter les supermarchés IGA à sa clientèle,
La Terre a appris que La Cage brasserie sportive a décidé de cesser de s’approvisionner par le biais du programme qui met en marché un boeuf élevé pendant 100 jours et abattu dans la province.
Ce n’est pas de gaieté de coeur que l’équipe de Louis-François Marcotte, vice-président à l’image de marque et à l’innovation de La Cage, a retiré le Boeuf Québec du menu des quelque 50 restaurants de la chaîne au cours des derniers mois. « De notre côté, il a fallu qu’on se protège. On ne pouvait pas continuer parce que l’approvisionnement n’était pas constant », explique-t-il en pesant ses mots, par souci de ne pas nuire à une initiative locale qu’il respecte.
Des exigences élevées
La problématique en était une de qualité plutôt que de volume. Malgré tous les efforts consentis, le coordonnateur du programme Boeuf Québec, JeanSébastien Gascon, reconnaît ne pas être parvenu à répondre aux exigences élevées de La Cage. « Il y avait des défis techniques parce que c’était de la grande distribution sur l’ensemble du territoire et on était au début du pro- jet », explique celui qui est aussi directeur général de la Société des parcs d’engraissement du Québec.
M. Gascon estime que cette collaboration avec la chaîne de restauration a permis d’améliorer la qualité du produit. « La durée de vie requise pour entrer chez IGA, on ne l’aurait pas atteinte si on n’avait pas commencé à travailler d’abord avec La Cage », affirme-t-il.
Le boeuf haché vendu sous vide dans les comptoirs des 295 supermarchés IGA du Québec et du NouveauBrunswick depuis septembre possède une durée de conservation de 14 jours à partir de la date d’emballage. En plus des contre-filets aussi offerts, deux autres coupes devraient faire leur apparition chez IGA d’ici la mi-janvier, soit le rôti et les cubes. Pour l’instant, la chaîne préfère ne pas commenter l’offre de ces produits qu’elle juge encore trop récente.
La porte n’est pas fermée pour une reprise de collaboration entre La Cage et Boeuf Québec. « On a été un moteur pour aider les responsables du programme à démarrer, se réjouit LouisFrançois Marcotte. Là, ils ont la chance de pouvoir continuer avec les supermarchés. Ça va leur donner une autre facette du marché et on verra quand on va renouer avec eux. »