Un vent de changement
Outre les récoltes, le mois d’octobre est aussi la période des assemblées générales annuelles (AGA) des régions pour le secteur ovin. C’est un moment privilégié pour les producteurs de se faire entendre et d’échanger sur les différents défis auxquels notre production fait face. Au cours des dernières semaines, j’ai eu la chance de discuter avec plusieurs producteurs ovins. L’un des messages qui semble clairement ressortir, c’est que nous devons réviser et mettre à jour nos façons de faire. Les marchés changent, les divers événements qui les affectent se déplacent dans le temps, comme nous l’avons démontré dans les différentes assemblées. Les impacts de ces événements sur la commercialisation de l’agneau seront au coeur des discussions de la prochaine AGA des Éleveurs d’ovins du Québec. Ajoutons également que le transport, les structures d’abattage et le mode d’inspection actuel doivent absolument être abordés et discutés avec les deux paliers gouvernementaux.
Les Éleveurs d’ovins du Québec présentent une nouvelle formule plus variée pour cette 38e AGA. Ainsi, la première journée du 21 novembre se tiendra sous forme de convention où l’on pourra écouter des conférenciers et visiter plusieurs kiosques de services et de fabricants d’équipement provenant du Québec et d’ailleurs au Canada. L’AGA se déroulera le 22 novembre et sera des plus dynamiques. J’invite les producteurs ovins à participer en grand nombre à cet événement. Il s’agit d’une opportunité annuelle de rencontres et d’échanges à ne pas manquer.
En terminant, sur la scène canadienne, le Réseau ovin national (RON) s’est réuni récemment et a amorcé la mise en place d’un mémorandum d’accord sur sa gouvernance et ses orientations. Le conseil a élu Ryan Greir à la présidence et moi-même à la vice-présidence. C’est par l’entremise du RON que je représenterai la production ovine canadienne à la Fédération canadienne de l’agriculture et auprès des autorités fédérales.