La technologie québécoise gage de qualité
« Les agriculteurs lteurs savent s que d’ached’ac - ter des produits technologiques tech g q es fabrifab iqués au Québec, c’est gage e de qualité. Ils savent qu’ils en auront pour ur leur argent. En plus, ça permet de créer de l’emploi oi chez nous. »
Julie Bonnet, qui fait ce constat, tat, ne se fait pas prier pour parler de la technologie québécoise dans le monde de agricole. Elle est chargée du service mar- keting chez Ro-main, une entreprise beauceronne qui conçoit des produits électromécaniques et des solutions d’intelligence artificielle pour l’industrie porcine.
Elle précise d’ailleurs que le fait que l’équipement dont elle assure la promotion soit produit ici est un argument de vente majeur dans son industrie.
Même son de cloche aux Industries Harnois qui fabriquent leurs structures d’acier Megadome à l’usine de SaintThomas, dans Lanaudière. « Ça nous permet d’assurer un meilleur contrôle de la qualité et ça fait en sorte que nos produits sont parfaitement adaptés au climat du Québec », explique Roger Chaput, directeur des ventes, secteur agricole.
Selon lui, si certains producteurs aiment acheter local, la plupart d’entre eux évaluent avant tout le prix et la qualité. « Ce sont deux facteurs très importants quand vient le temps de choisir un nouvel équipement. On travaille fort pour leur montrer que la qualité, ça se paye. »
Les équipementiers québécois voient de nombreux avantages à fabriquer leurs produits ici : expertise de la main-d’oeuvre, création d’emplois, proximité avec le marché, etc.
« Dans notre domaine, précise encore Julie Bonnet, de Ro-main, on travaille avec des pièces très fragiles et la précision de fabrication est primordiale. C’est en produisant au Québec qu’on peut contrôler la qualité de nos produits. »
L’argument de la proximité
La proximité du marché est aussi un facteur déterminant pour l’entreprise S. Houle, de Saint-Germainde-Grantham, qui produit notamment des lames niveleuses et des lames à neige. « On vend de grosses machines lourdes. Alors ça peut être extrêmement coûteux en transport d’acheter d’une entreprise de l’Ouest, note Guy Therrien, directeur des ventes. C’est une des raisons qui explique que plusieurs agriculteurs optent pour des produits québécois pour le type de machine qu’on vend. »
Le même principe s’applique à la conception des pièces et à l’assemblage. « Ça nous coûterait beaucoup trop cher en transport de faire venir des pièces pesantes pour la fabrication de nos machines », souligne M. Therrien.
Il ajoute que fabriquer des produits robustes conçus ici pour le Québec est une fierté chez S. Houle depuis la fondation de l’entreprise il y a 25 ans. « Tout est fait chez nous, des plans d’ingénierie jusqu’à la peinture de nos équipements, dit-il. C’est ça qui nous a permis de nous faire un nom. » n ai -m Ro